les jardins de steph

mercredi 19 mai 2010

La Grande Muraille Verte

Le Sénégal a présenté au sommet de Copenhague, fin 2009, une initiative majeure : « La Grande Muraille Verte », une bande de forêts et de pâturages large de 15 km sur 7000 km d'ouest en est de l'Afrique. L'idée d'origine est Nigériane, mais le Sénégal a pris l'initiative de démarrer les travaux avec un soutien pan-africain historique de l'Union Africaine. Il s'agit de reconquérir des territoires abandonnés ou abîmés, et de créer une base économique durable pour éviter la migration des populations agraires vers les villes et vers les pays riches. Et Monsieur Cissé nous fait prendre de la hauteur : « N'oubliez pas que de nombreux conflits africains sont à la base des combats pour des ressources naturelles. La nature transnationale de la Grande Muraille Verte, et sa création de richesse naturelle, en est d'autant plus importante ».



La dimension du projet, rien qu'au niveau du Sénégal, est imposante : 543 km de longueur et 15 km de largeur, soit 760 000 hectares. A ce jour, des travaux ont été entrepris sur 100 km, avec 10 500 hectares plantés. Pour rappel, la déforestation annuel planétaire est de 7,3 millions d'hectares, selon les Nations Unies. Ainsi, sur toute sa longueur, avec approximativement 10 millions d'hectares, la Grande Muraille Verte correspondrait, du moins en surface, à une année de deforestation mondiale.

« Nous avons entrepris une consultation internationale d'experts pour établir les espèces, idéalement d'origine locale, adaptées au projet. Mais également, nous avons impliqué les populations locales, pour solliciter leur connaissance des espèces historiques qui se trouvaient sur ces terres », indique Monsieur Cissé. « La stratégie est basée sur l'établissement de maraîchages, et d'arboricultures, principalement fruitières, afin de créer des revenus futurs pour les populations que nous payons aujourd'hui pour construire la muraille verte ».

Des projets similaires ont déjà montré qu'ils pouvaient donner d'excellent résultats aux plans social, économique, et environnemental. Ainsi la reconquête du plateau de Loess, au nord-ouest de la Chine : en 20 ans et pour un investissement de 500 millions de dollars, le projet a converti près d'un million d'hectares, quadruplé les revenus des populations locales, et délivré un retour sur investissement annualisé de 19%.

Lien et source fournis par abid-moh :

La Grande Muraille Verte sera une ceinture de végétation multi -espèces, large de 15 km reliant Dakar à Djibouti sur une longueur d’environ 7000 km. Au plan opérationnel, chaque pays concerné par la muraille devra délimiter une bande forestière large de 15 km, conformément au schéma conceptuel du tracé de la GMV. Cette bande devra se situer nécessairement dans la zone sahélienne à l’isohyète comprise entre 100 et 400mm.


La grande muraille sera, autant que possible, une bande continue mais pouvant prendre certains contours pour éviter des obstacles (cours d’eau, sols rocailleux, montagne et collines de roche) ou rejoindre des zones habitées.

sources : http://www.grandemurailleverte.org/ / http://yveslebelge.skynetblogs.be/

samedi 15 mai 2010

le Chateau de Versailles et le mécénat


Le Mécénat, un geste à la portée de chacun

Vous pouvez tous, en fonction de vos moyens, devenir Mécène du château de Versailles

Tous les dons, même d’un montant peu élevé, contribuent à soutenir notre effort de sauvegarde et de mise en valeur de ce patrimoine mondial qui est aussi le vôtre.

Après la tempête de 1999, c’est grâce à l’exceptionnel élan de générosité de milliers de donateurs individuels que peu à peu le Parc a pu retrouver ses arbres disparus.
Actuellement, des Statues et des Bancs des Jardins sont sauvés des outrages du temps grâce aux nombreux dons individuels (de 150 € à 30 000 €).

Les châteaux de Versailles et de Trianon, le Domaine de Marie-Antoinette et les superbes Jardins qui les entourent ont besoin de votre soutien pour accompagner la réalisation de nombreux projets :
- restaurations d’œuvres, de décors, de salles,
- acquisitions d’œuvres et de mobilier,
- expositions temporaires,
- aménagements et équipements pour les visiteurs.


En devenant mécène, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts de 66% du montant de votre don pour toute opération que vous choisirez d’accompagner
(dans la limite annuelle de 20% du revenu imposable. En cas de dépassement, possibilité de reporter le bénéfice de la réduction sur les 5 années suivantes).

Exemples
Montant du Mécénat 150 €
5 000 €
10 000 €
Réduction d'impôts (66%) 99 € 3 300 € 6 600 €
Coût réel de votre Mécénat 51 € 1 700 € 3 400 €

Les jardins du château de Versailles "1e partie"

Les bosquets

  • Les bosquets de Versailles étaient autrefois appelés « chambres vertes ». Formés d’un véritable dédale d’allées, leurs grandes haies cachent des bassins, des jardins, des théâtres de verdure… créant ainsi un espace calme et intime, contrastant avec l’allée royale.
Bosquet des Bains d’Apollon
  • Liste des bosquets
    • Bosquet des Bains d’Apollon
    • Bosquet des Dômes
    • Bosquet de l’Encelade
    • Bosquet de la Reine (ancien Labyrinthe)
    • Bosquet de Fäh
      Lors de sa création par Le Nôtre en 1665, ce bosquet est d’abord conçu comme un simple labyrinthe, traditionnel dans le jardin à la française. Quelques années plus tard, il est enrichi d’un décor inspiré par Charles Perrault sur le thème des fables du conteur grec Ésope dont la statue posée sur un piédestal de rocailles encadrait avec celle de l’Amour qui lui faisait face (et qui tenait dans sa main le fil d’Ariane) l’entrée de ce bosquet « éducatif » ; en effet, les 39 fables illustrées par des fontaines disséminées dans le Labyrinthe étaient destinées à l’éducation du dauphin et choisies pour représenter chacune une étape vers la sagesse dont la forme du labyrinthe était le symbole de la recherche. D’un entretien difficile (les quelques 333 sculptures animalières étaient en alliage métallique peint "au naturel"), le Labyrinthe de Versailles fut supprimé en 1778 pour laisser place à un jardin à l'anglaise en l’honneur de Marie-Antoinette, l’actuel bosquet de la Reine.
Bosquet de la Salle de Bal
    • Bosquet de la Salle de Bal (ou Bosquet des Rocailles)
      Ce bosquet est certainement le plus connu. Des gradins de verdure rappelant les déclinaisons des 100 marches encerclent une piste de danse. Des pierres meulières d’Île-de-France attachées sur les parois de ces gradins servent de cascades, accompagnant ainsi la musique par la mélodie de l’eau. Ce bosquet est décoré par des incrustations de coquillages et de lapis-lazuli en provenance de Madagascar. Après la mort de Le Nôtre, son successeur Jules Hardouin-Mansart remplace la piste de danse par une petite île. Le roi âgé de près de 70 ans ne danse plus.
    • Jardin du Roi
    • Bosquet des Trois Fontaines (restauré en 2004)
      Lors de sa restauration, les techniques anciennes ont été respectées. Ainsi les soudures ont été faites au plomb, à la louche, comme les artisans de l’époque de Louis XIV.
    • Bosquet de l’Arc de Triomphe
    • Bosquet du Dauphin
    • Bosquet de la Girandole
    • Bosquet de la Colonnade
    • Salle des Marronniers
    • Bosquet du Rond Vert
      (ancien théâtre d’Eau) le théâtre d'eau était composé d'une multitude de jets d'eau de sculpture de plantes taillées et de fontaines. C'était le bosquet préféré de Louis XIV. Mais en raison de son cout d'entretien ce bosquet était aussi le plus cher. C'est pour raison d'économie que Louis XV supprime les fontaines. Il faudra attendre Louis XVI qui au cours de la nouvelle plantation du parc en 1774-1775 va modifier le tracé du bosquet et lui donner un nouveau nom celui du bosquet du rond vert en raison de sa pelouse centrale de forme arrondie. Ce bosquet est aussi composé d'un bassin orné d'une sculpture représentant des enfants jouant avec des fleurs le seul élément subsistant du théâtre d'eau. En 1999 le bosquet a été ravagé par la tempête de 1999 à 90%. Aujourd'hui ce bosquet n'a pas encore été restauré et sert de décharge pour les spectacles de Versailles.
    • Bosquet de l’Étoile
      C'est le premier bosquet fait par Le Notre à Versailles ; le dessin de ce bosquet est de forme pentagonale d'où son nom. Il était orné d'une fontaine qui contenait une petite montagne d'où jaillissaient onze jets d'eau. Lorsque Mansart devint jardinier de Versailles à la place de Le Notre. Celui ci supprima la fontaine et fit tracer une allée qui coupait ce bosquet de part en part. Ravagé par la tempête de 1999 ce bosquet attend une replantation et une restauration comme le bosquet du rond vert.

Les bassins et les fontaines

Bosquet des bains d’Apollon, jardins de Versailles
  • À l’époque du Roi Soleil, les jardins en comptaient près de 2000 ; aujourd’hui, seules 1700 sont en activité, notamment les jours des Grandes Eaux Musicales.
  • L’alimentation en eau des bassins constituait un grand défi au XVIIe siècle. 30 kilomètres de canalisations en plomb ou en fonte couraient sous le parc. Un réservoir se trouvait sur les toits plats du château. L’eau coulait grâce à la gravité vers les jardins situés en contrebas. D’autres réservoirs se trouvaient sous les terrasses. Tout un système d’aménagements hydrauliques, appelé la rivière du Roi Soleil fut créé pour apporter l’eau nécessaire à partir des étangs voisins. Le barrage sur la Bièvre avec les Etangs de La Minière était une autre source d’approvisionnement. Louis XIV ordonna même de détourner l’Eure, mais son projet avorta à cause de la guerre. La machine de Marly, constituée de 14 roues à aubes, permit d’acheminer l’eau de la Seine vers les bassins versaillais.
Bassin d’Apollon, jardins de Versailles

Trucs pour lutter contre les pucerons


Contre les pucerons noirs, laisser macérer un paquet de tabac pendant 24 h, ensuite vous filtrez et vous y ajoutez dans le litre obtenu, 15 dc de vinaigre et 15 dc de savon, vous vaporisez.
Pilou
Plantez dans le pot de vos plantes vertes, des allumettes, la tête dans la terre. Le soufre contenu dans cette dernière sera funeste aux pucerons.
Marie
Pulvérisez vos rosiers avec une "potion" préparée avec des feuilles de lierre macérées dans de l'eau pendant quelques jours. Vous éviterez les pucerons
J'avais des pucerons dans mes plantes ( beaucoup ) on m'avait dit de mettre de l'eau mélangé a de l'huile d'olive, ce que j'ai fait et ... ça a marché, plus un seul puceron, en + cela a nourrit mes plantes ! Essayez !
Panpan
J'ai testé la dissolution d'une cuillère à soupe de savon noir dans un litre d'eau à renouveler tous les 15 jours environ et cette année je n'ai pas été envahi comme les années précedentes
paddy
Pour éviter que les fourmis ne grimpent sur vos arbres (fruitiers) et qu'elles ne commencent à faire des élevages de pucerons, vous prenez des attrapes mouches gluants (vous savez ces lianes gluantes que l'on accrochent au plafond de la marque Baygon en général) et vous les punaisez sur le tronc en mettant des gants, elles viendront s'y coller et n'envahiront plus vos arbres.
Dany Wall
Quelques paillettes de savon de Marseille dans votre pulvérisateur et pulvérisation quotidienne sans risque - effet garantie et pas de pollution.
Alain de Toulouse
Pour éradiquer l'invasion des pucerons dans mon jardin sans nuire aux autres insectes (abeilles, papillons...) j'utilise une décoction de feuilles de rhubarbe. Couper 500g de feuilles de rhubarbe en lanières, les faire macérer dans 5l d'eau froide pendant 24h. Ensuite faire bouillir le tout 30' laisser refroidir puis filtrer le liquide. Conserver dans des bouteilles au noir. Ce liquide contient un acide qui paralyse les pucerons et les tue. Bien plus efficace que la plupart des produit chimique.
Emmanuelle
Mon truc c'est contre les pucerons, il faut récupérer de la cendre de cigarette et la mettre dans l'eau bouillante, laissez refroidir puis pulvérisez
Loutch
Contre les pucerons de rosiers planter de la sarriette et ils disparaîtront a jamais.
Baudoin
Contre les pucerons et tous autres insectes nuisibles, faire macérer 50 g de tabac dans 1 litre d'eau, pendant 15 jours, filtrer le tout et diluer 1 pour 10 (soit ici, 10 litres d'eau). ATTENTION, si vous ne respecter pas la règle de dissolution(ex : 2/10), vous obtiendrez un anti-herbe puissant et bio (de + en + fort suivant que vous ne respecter pas la dissolution). Durée de validité : 2 mois
Robert SOVET
Contre les pucerons mettre quelques feuilles de rhubarbe dans une chaudière d'eau laisser quelque jours (3 ou 4) et vaporiser sur les plantes affectées.
Liette
Pour éviter d'avoir des pucerons dans les tomates, ou dans tout autre légumes ou même les fleurs, vous semez des graines de capucines. Celles-ci attirent les pucerons et vos légumes ou vos fleurs en seront préservés.
Nadine (Nantes)
Si vous êtes à cours de produits contre les pucerons, plantez des allumettes (aux 2/3) dans vos pots de fleurs , le bout rouge dans le sol. Le souffre qui s'en dégage vous en débarrassera.
Aurélie
Pour rapidement éliminer les pucerons sans produit chimique , pulvériser de l'eau a laquelle vous aurez ajouté quelque gouttes de produit vaisselle . C'est très efficace et économique !
Kevin Theodore
Vaporiser de l'eau savonneuse sur les pucerons (garantit !)
timon
Contre pucerons et aleurodes, la décoction de feuilles de tomates froide à laquelle je rajoute une cuillère à soupe d'alcool et une de savon liquide.
pat
Contre les pucerons tamiser de la cendre de bois et poudrer les plantes.
Marc Geradon
Pour éviter d'avoir des pucerons sur ses plants de fleurs parfumées, il faut mettre une gousse d'ail ou d'oignon en terre à côté de chaque plan de fleurs.
Serge
Faire macérer de l'ail (compter 6 gousses par litre) deux jours dans une bouteille d'eau. Diluer avec de l'eau, ajouter 3 gouttes de liquide vaisselle (pour dé-imperméabiliser les pucerons). Vaporiser les plantes atteintes (répéter 2 jours plus tard)
Mimijuste
Pour éliminer les pucerons, ajouter un peu de vinaigre dans votre pulvérisateur d'eau. Tout comme le savon de Marseille râpé, ces petits trucs restent naturelle et infaillible. J'ai testé !
Tina
Le marc de café éloignera les pucerons de vos rosiers.
flo
Commencez par pincer la jeune pousse pleine de pucerons et brûlez-la.
Ne jetez pas la taille des plants de tomate. Laissez la macérer 48H dans de l'eau et récupérez cette eau qui est un anti puceron naturel
Contre les pucerons (bio), comme déjà décrit, faire macérer des mégots plusieurs mois, un peu avant l'apparition ou au début de leur arrivée, filtrer et pressez les mégots pour ne conserver que le jus, mettre dans le pulvérisateur, ajouter 3 cuillères à soupe d'essence de térébenthine(pas de white spirit), ajouter 1 verre d'huile d'olive, mélanger énergiquement et pulvériser recto verso en agitant souvent le pulvérisateur, efficace 3 mois s'il ne pleut pas trop.
Raymond
Je mets à macérer des mégots de cigares (de préférence du Havane !) et je récupère un jus très concentré que je vaporise sur les tiges atteintes.
Henri Appert
Pour me débarrasser des pucerons, des mouches blanches etc....... , je fais macérer dans de l'eau de pluie, des orties, et, ce pendant 15 jours, je filtre, et je pulvérise sur les plantes et les fleurs, les légumes, mais car il y a un mais, il faut répéter l'opération tous les 15 jours, surtout en période chaude.
Coque Louis
Pour éliminer les pucerons dans votre jardin, faire bouillir des feuilles de rhubarbes (comme si c'était des épinards) puis passer au tamis attendre que l'eau refroidisse transférer dans un arrosoir et arroser votre jardin
jean.marcil4ATsympatico.ca
Contre les parasites du rosier (pucerons), répandez du marc de café au pied de la plante. C'est très efficace.
Pour éviter que les pucerons coupent radicalement votre plant, entourez la tige maîtresse avec du papier journal jusqu'aux premières feuilles. Plantez.
lisonyouppi
Mélanger dans un pulvérisateur de l'eau et du savon de Marseille. Passer ce mélange sur les feuilles dessus et dessous (rosiers, haricots).
Utilisez du tabac blond ( achetez-le en vrac en grandes surfaces ) laissez macérer 2 à 3 heures dans un sceau d'eau ( comptez 1 sachet de tabac pour le sceau ) ensuite pulvérisez !
laetitia ( bruxelles )
Utilisez le purin d'orties contre les pucerons.
En associant les oeillets d'Inde à vos plantes, vous tenez éloignés les pucerons.
Pulvérisez du talc ou de la cendre de bois.
Essayez les larves de coccinelles et en plus ça amusera vos enfants.
Claudine (source "aujardin.info")

la sécheresse



En dehors des mers, des lacs les plus vastes et des surfaces englacées ou enneigées, le cycle hydrologique entretient selon un rythme annuel l'alimentation en eau liquide de la surface terrestre grâce à un jeu de compensations entre deux processus contradictoires : d'un côté, l' infiltration d'eau liquide (ou liquéfiée) liée aux advections d' air humide , à la proximité de plans d'eau et cours d'eau, aux dépôts d'eau atmosphérique et surtout aux précipitations ; et de l'autre côté, l' évaporation (et la sublimation ) de l'eau répartie à travers cette même surface. Pareille évaporation n'atteint pratiquement jamais un état d'équilibre et peut être accélérée ou freinée par les plus ou moins fortes "résistances" que les composantes du milieu environnant opposent à la perte de l'eau superficielle : ces composantes sont d'abord l' air lui-même, en relation avec la vitesse du vent et les caractéristiques du sommet du couvert végétal ; puis le sol, dont le dessèchement fait obstacle à l'évaporation ; enfin et surtout, les différentes sortes de végétaux (du moins ceux pourvus de sève), qui génèrent un espace poreux entre le sol et l' atmosphère et qui régulent les pertes en eau dues à leur transpiration , principalement grâce au contrôle de l'ouverture d'organes microscopiques portés par leurs feuilles, les stomates .


Si puissante est la participation de la végétation dans son ensemble au processus d'évaporation en provenance de la terre ferme, que l'on a coutume d'appeler ce processus l' évapotranspiration ; celle-ci, comme les précipitations, est mesurable en millimètres de hauteur d'eau, équivalents à des litres par mètre carré. Alors, en un lieu et à un instant fixés, différents bilans peuvent s'établir entre les flux d'apport d'eau et d'évapotranspiration, respectivement pour l'air circulant près du sol, pour le sol lui-même et pour chaque sorte de plante qui le recouvre : de ces bilans se déduisent les quantités réelles d'eau que contiennent en ce lieu et à cet instant l'air, le sol et chaque sorte de plante, et ces quantités sont à comparer aux quantités maximales d'eau que pourraient respectivement contenir ces composantes de l'environnement, la différence entre deux quantités correspondantes mesurant le déficit hydrique relatif à la composante considérée. Lorsque sur une région donnée, au cours d'une période déterminée, le déficit hydrique relatif à une composante reste constamment supérieur à une valeur de référence, la situation climatique s'étant instaurée sur cette région durant cette période est une situation de sécheresse, relative soit à l'air, soit au sol, soit à telle sorte de plante ou à la végétation dans son ensemble (la valeur de référence est supposée décrire une situation proche des normales d'un point de vue climatologique, ou bien préférable d'un point de vue agronomique, quant à l'apport en eau dont bénéficie la composante environnementale).


Il existe ainsi de nombreuses qualifications distinctes de la sécheresse, du reste très corrélées, mais c'est la sécheresse relative à l'ensemble de la végétation qui caractérise le mieux ce genre de phénomène. Celui-ci, lorsqu'il est limité en durée et en intensité, n'est pas toujours préjudiciable à la vie des plantes, qui approfondissent alors leurs racines ou bien qui peuvent avoir besoin d'une période de temps sec à certains stades de leur développement ; au-delà, la disponibilité insuffisante en eau affecte le métabolisme végétal jusqu'à apporter le dommage et pour finir la destruction. En fait, la sécheresse est intégrée normalement à l'activité des zones très arides ; tout autres sont ses prolongements en climat tempéré , où des successions déterminées de déficits en précipitations aboutissent à des appauvrissements durables des nappes phréatiques. Une catastrophe d'un autre ordre affecte des milieux tropicaux tels que le Sahel, où les risques de désertification soulèvent les difficiles questions des "causes" de la sécheresse, de sa prévision climatique et de la réversibilité de ses effets sur l'environnement.

Prévoir le temps : observer, simuler, analyser

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Le temps qu'il fait à un endroit et à un moment donné dépend de l'état de l'atmosphère aux alentours et au-dessus de ce lieu. Il y a du vent si des mouvements rapides se produisent. Il fait chaud si la masse d'air provient des régions tropicales. Le ciel est nuageux si certaines couches de l'atmosphère sont saturées en humidité et chargées de gouttelettes d'eau.
Prévoir le temps en un point revient donc à déterminer à l'avance l'évolution d'un ensemble de variables physiques caractérisant cette parcelle d'atmosphère : pression, température, humidité, vent, teneur en eau liquide.


Qu'est-ce qu'un modèle de prévision du temps ?

C'est un ensemble complexe de programmes informatiques qui simulent le fonctionnement et l'évolution de l’atmosphère. Celle-ci est représentée par ses principaux paramètres (pression, vent, température, humidité) en une multitude de points. Ce maillage est constitué d’une grille horizontale et d’un certain nombre de niveaux verticaux entre le sol et 60 km d’altitude. La distance horizontale entre deux points de grille correspond à la "maille" du modèle.

Pour effectuer une prévision du temps, le modèle détermine l’état présent de l’atmosphère en intégrant le maximum d’observations effectuées en permanence et dans le monde entier par les stations météorologiques, les bouées dérivantes, les satellites, les radiosondages … Par des calculs complexes, les mesures sont affectées à chaque point de grille. Puis, à l’aide de la mécanique des fluides et de la thermodynamique, le modèle procède au calcul de l’état prévu de l’atmosphère à différentes échéances. Réduire la maille, la distance entre deux points, permet de mieux représenter l’atmosphère dans son ensemble et les phénomènes qui l’affectent. Mais cela nécessite aussi de disposer d’une puissance de calcul accrue.

Une expertise humaine indispensable

Les simulations du modèle sont ensuite analysées par un prévisionniste spécialisé qui connaît à la fois le climat régional et les limites du modèle. Il ajuste, modifie et traduit les résultats du modèle en termes de temps observable, comme la durée et l'intensité des précipitations, les températures minimales et maximales, l'apparition d'orages, de rafales de vent ou de brouillards. Cette expertise humaine est indispensable notamment pour prévoir les phénomènes météorologiques aux échéances les plus brèves (de quelques heures à un ou deux jours).

Pourquoi utiliser un modèle global pour prévoir le temps en France ?

Les phénomènes météorologiques s’étendent de l’échelle planétaire à quelques centaines de kilomètres, voire quelques mètres. Tous ces phénomènes interagissent et certains, comme les perturbations atmosphériques, se déplacent très rapidement autour du globe. Afin de prévoir le temps qu’il fera dans les 5 prochains jours en France, il est donc nécessaire d’observer, puis de simuler les conditions météorologiques sur l’ensemble de la planète.


Régions sur lesquelles des observations sont nécessaires pour réaliser des prévisions
à échéance de 24h, 72h et 120h (5 jours) sur la zone centrale Z


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dimanche 9 mai 2010

les jardins d'Alhambra


Au XIIIème siècle, cette citadelle mauresque dominait tout Grenade. Aujourd'hui elle permet au visiteur de déambuler pendant des heures entre les patios fleuris et un système complexe de points d'eau, qui sont très rafraîchissants en plein cœur de l'été. Les jardins s'étendent derrière les bâtiments somptueux, jusque sur le flanc de la colline voisine. Il existe plusieurs cours, dont certaines sont dénuées d'ornements complexes, comme la cour des Myrtes, dont la simplicité et la beauté sont frappantes. Ici, les jardins du Generalife au cœur de l'Alhambra, constituaient à l'époque la résidence d'été des sultans.

l'araignée rouge (2e partie)


A 15°C, le développement est le suivant :

14,5 jours oeuf

6,5 jours larve

5,5 jours protonymphe

6,5 jours deutonymphe soit 33 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 3,5 jours pré-oviposition soit 36,5 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 20°C, le développement est le suivant :

6,75 jours oeuf

2,75 jours larve

2,25 jours protonymphe

3 jours deutonymphe soit 14,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 1,75 jours pré-oviposition soit 16,5 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 30°C, le développement est le suivant :

2,75 jours oeuf

1,25 jours larve

1,25 jours protonymphe

1,5 jours deutonymphe soit 6,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 0,5 jours pré-oviposition soit 7,25 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

Une colonie d'araignées rouges se compose de 75% de femelles et 25% de mâles. Les mâles traînent aux alentours des femelles déjà durant le dernier stade du développement de celles-ci. Dès que la femelle a atteint son stade adulte, un mâle s'accouple avec elle. Un seul accouplement suffit pour fertiliser tous les oeufs, et la femelle fertilisée déposera des oeufs jusqu'au terme de sa vie. Une femelle non fertilisée déposera quand même des oeufs, mais ceux-ci produiront uniquement des mâles, alors qu'une femelle fertilisée déposera des oeufs produisant aussi bien des femelles que des mâles.

Suivant la température, cela prend d'un demi-jour à trois jours et demi à la femelle devenue adulte pour qu'elle commence à déposer des oeufs. Le nombre d'oeufs qu'elle déposera par jour et le nombre de jours pendant lesquels elle produira des oeufs dépend de la température, du taux d'humidité, de la nourriture de la plante et du nombre d'expositions aux produits pesticides. Sous des conditions favorables, une femelle peut déposer plus de 100 oeufs au cours de sa vie.

Grâce à son développement rapide, à son haut taux de reproduction et à sa facilité d'accoutumance, l'araignée rouge développe rapidement des résistances aux accaricides.

Lorsque les circonstances environnementales ne lui sont pas favorables, une femelle adulte est capable d'entrer en diapause (sorte d'hibernation). Ces circonstances peuvent être un raccourcissement brutal de la durée journalière d'exposition à la lumière, baisse importante de la température ou disparition ou détérioration de la nourriture à disposition. Dans ces cas-là, une fois les femelles adultes, elles deviennent rouge-orangées en trois à cinq jours. Une fois qu'elles ont été fertilisées, elles hibernent à des endroits cachés ou protégés, pas forcément sur les plantes elles-mêmes. Elles ne mangent pas durant cette période et ne déposent pas d'oeufs. Dès que les circonstances s'améliorent, (par exemple avec l'arrivée du printemps), les femelles redeviennent actives et recommencent à déposer leurs oeufs.

Dommages occasionnés :

Les larves, les nymphes comme les adultes causent des dommages aux plantes en en mangeant les tissus et la sève. Cela est le plus apparent à la surface des feuilles lorsque les parasites ont percé les cellules de la plante pour en sucer le contenu. Ces cellules tournent alors au jaune et sur certaines plantes, le dommage causé est visible à la surface des feuilles qui présentent de ce fait de petits points blanc-jaunes. Très atteinte, une feuille peut virer complètement au jaune, voire sécher et tomber. Avec beaucoup de feuilles atteintes, la plante peut même éventuellement mourir.

Les nymphes et les adultes produisent également des toiles. Lorsqu'un grand nombre d'araignées rouges est présent, la plante peut se trouver complètement recouverte de toiles qui sont grouillantes d'araignées rouges.

Dans les grandes lignes, les effets sont les suivants :

destruction et disparition de la chlorophylle dès 30 % de dommages

(suivant les plantes) les substances injectées par les araignées rouges dans la plante sont toxiques et nous ne savons pas encore quels effets ils ont précisement sur le corps humain les substances actives de la plante sont diminuées, voire détruites. Perte de potentiel.

L'usage régulier de pesticides peut empêcher le bon fonctionnement des ennemis naturels. Le contrôle climatique peut aussi inhiber l'efficacité des ennemis naturels. Les plantes traitées avec des pesticides qui ne sont pas entièrement fabriqués à base d'éléments biologiques ne devraient pas etre consommées.

Une infestation d'araignées rouges peut avoir différentes causes. Lorsqu'une plante est très infestée, certaines araignées rouges tombent sur le sol, s'éparpillent et bougent jusqu'à trouver une nouvelle plante à coloniser. Elles peuvent aussi se déplacer le long des fils de soie qu'elles ont elles-mêmes produits et qui peuvent être dispersés par les mouvements de l'air. Par ailleurs, elles peuvent etre dispersées par du matériel infecté ou même par les habits ou autres objets. Malgré ces opportunités de se disséminer, les araignées rouges sont souvent trouvées en des points particuliers dans une serre.

TETRANYCHUS CINNABARINUS

(Araignées carmins)

Tetranychus cinnabarinus, l'araignée carmin, ressemble fortement à l'araignée rouge. Il reste beaucoup de questions en suspens, mais il apparaît clair qu'il y a une forte relation génétique entre les deux espèces. Leur cycle de vie est plus ou moins le même, à tel point qu'il est difficile des les distinguer.

Le dommage causé par l'araignée carmin peut être encore plus sévère que celui causé par l'araignée rouge. Juste quelques spécimens peuvent occasionner un dommage considérable et donner à la plante la même apparence que lors d'une déficience en magnésium. Les feuilles du haut sont les premières infestées. Très vite, des points blanc-jaunes apparaissent sur les feuilles qui deviennent ensuite nécrotiques. Les points blanc-jaunes peuvent aller jusque sur les tiges des feuilles. Des striures foncées peuvent apparaître sur les tiges, sauf sur la tige centrale et les grosses principales. Les dommages sont causés par la substance injectée par l'araignée dans la plante lorsqu'elle se nourrit de sa sève.

Le prédateur naturel de l'araignée carmin est le même que celui de l'araignée rouge : Phytoseiulus persimilis.

PHYTOSEIULUS PERSIMILIS

(Ennemi naturel de Tetranychus)

Phytoseiulus persimilis a été accidentellement importé en Allemagne dans des pousses d'orchidées en provenance du Chili en 1958 et a trouvé son utilité grâce à un travail de recherche.

Cette araignée prédateur descend de l'ordre des Acariens et de la famille des Phytoseiidaes. Phytoseiulus persimilis permet le contrôle biologique de Tetranychus urticae dans de nombreuses plantations.

Cycle de vie et apparence :

Le cycle de vie de Phytoseiulus persimilis est identique à celui de l'araignée rouge : pose de l'oeuf, larve, premier stade nymphal (protonymphe), deuxième stade nymphal (deutonymphe), araignée adulte. Contrairement à Tetranychus urticae, Phytoseiulus persimilis n'a pas de période de repos lors des stades larvaire et nymphaux.

Les oeufs sont ovales et sont déposés à proximité d'une source de nourriture. Juste après avoir été déposés, ils sont roses et transparents, mais plus tard, il deviennent foncés. Ils diffèrent des oeufs de l'araignée rouge en taille et en couleur, par rapport auxquels ils sont environ deux fois plus gros.

La larve a trois paires de pattes. Elle ne mange pas et reste inactive si elle est dérangée.

Une fois la protonymphe emmergée de la larve, elle arbore quatre paires de pattes. Elle se met à manger presque immédiatement. Ainsi que durant le stade deutonymphal, elle est constamment à l'affût de proies.

La taille de l'adulte est plus ou moins semblable celle de l'araignée rouge adulte. Il est d'un rouge lumineux et est très actif, spécialement à des hautes températures.

Temps de développement et reproduction :

Dans des circonstances normales, Phytoseiulus persimilis a besoin de moins de temps pour son développement que Tetranychus urticae.

A 15°C, le temps de développement est le suivant :

8,5 jours oeuf

3 jours larve

4 jours protonymphe

4 jours deutonymphe soit 19,5 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 5,5 jours pré-oviposition soit 25 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 20°C, le temps de développement est le suivant :

3 jours oeuf

1 jour larve

1,5 jours protonymphe

1,5 jours deutonymphe soit 7 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 2 jours pré-oviposition soit 9 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 30°C, le temps de développement est le suivant :

1,5 jours oeuf

0,5 jour larve

0,75 jour protonymphe

0,75 jour deutonymphe soit 3,5 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 1 jour pré-oviposition soit 4,5 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf.

La température, ainsi que le taux d'humidité influencent le temps de développement. Phytoseiulus persimilis est plus sensible que Tetranychus urticae aux températures dépassant 30°C, le contrôle biologique de l'araignée rouge devient alors problématique.

Un taux d'humidité de 60% ou moins a un effet négatif sur l'éclosion des oeufs et le temps de développement.

Phytoseiulus persimilis s'accouple habituellement quelques heures après avoir atteint le stade adulte. La femelle s'accouple souvent plusieurs fois.

Le taux de mâles est de 20% par rapport à 80% de femelles formant la colonie.

Une femelle qui s'est accouplée peut déposer des oeufs pour le reste de sa vie, alors qu'une femelle non fertilisée ne déposera pas d'oeufs. Le nombre d'oeufs qu'une femelle dépose par jour dépend des facteurs environnementaux, tels que la température, le taux d'humidité et le nombre de proies. Elle reste apte à déposer ses oeufs jusqu'à sa mort, et le nombre maximum d'oeufs déposés dans le courant de sa vie est d'environ 60 à une température d'entre 17°C et 28°C.

Grâce à son développement plus rapide, Phytoseiulus persimilis est un bon prédateur de Tetranychus urticae. Parfois même, les araignées prédateurs sont trop actives, mangent toutes les araignées rouges et meurent faute de nourriture.
A 20°C araignées rouges prédateurs
longévité 18 jours 30 jours
oeufs par femelle 38 53
oeufs par jour par femelle 2,5 2,5
taux mâles-femelles 1 : 3 1 : 4
A 26°C
longévité 19 jours 36 jours
oeufs par femelles 144 60
oeufs par jour par femelle 8 3
taux mâles-femelles 1 : 3 1 : 4

Comportement du prédateur phytoseiulus persimilis :

La femelle Phytoseiulus persimilis se nourrit de Tetranychus urticae à tous stades. La larve ne mange pas, mais la nymphe mange les oeufs, les larves et les protonymphes de l'araignée rouge. Le nombre de proies mangées dépend du nombre de proies et de prédateurs, de la température et du taux d'humidité.

Lorsque la température augmente, la consommation des araignées rouges augmente aussi. Cependant, Phytoseiulus persimilis est sensible aux températures supérieures à 30°C. A plus de 30°C, elle peut même arrêter de manger. La meilleure température pour un bon contrôle de l'araignée rouge se situe entre 15°C et 25°C. A 20°C, une araignée prédateur adulte peut tuer cinq araignées rouges adultes ou vingt jeunes larves ou oeufs. L'activité du prédateur et le nombre de proies tuées augmente lorsque le taux d'humidité diminue, mais il faut alors noter qu'avec moins de 60 % de taux d'humidité, le temps de développement et l'éclosion des oeufs sont ralentis.

Etant donné que le temps de développement de l'oeuf au stade adulte est à peu près deux fois plus rapide chez le prédateur, sa population va rapidement augmenter alors que celle de l'araignée rouge va rapidement décroitre.

Les femelles Phytoseiulus persimilis en particulier sont de bons prédateurs d'araignées rouges. Elles utilisent la nourriture pour leur propre métabolisme, mais principalement pour la production de leurs oeufs. Une femelle peut déposer jusqu'à cinq oeufs par jour jusqu'à un total de poids identique à son propre poids.

Phytoseiulus persimilis est presque complètement dépendant de Tetranychus urticae en ce qui concerne sa nourriture. Cette araignée prédateur se nourrit des araignées du genre Tetranychinae. S'il y a pénurie de proies, Phytoseiulus persimilis se nourrit alors de ses propres rejetons. Lorsqu'il n'y a plus de nourriture du tout, elle peut survivre quelques temps dans de l'eau et du miel. Cependant, la reproduction cesse dans ce cas-là.

Comportements de recherche et distribution dans la plantation :

Les opportunités pour Phytoseiulus persimilis de se répandre et de trouver une nouvelle colonie de proies dépend de l'environnement, de la distribution des proies et de leur densité et du nombre de toiles d'araignées. La densité des plantes est egalement très importante. Quand une plante infestée en touche une autre, l'araignée prédateur peut aussi facilement passer d'une plante à la suivante.

Lorsque la densité des proies est relativement faible en comparaison à celle des prédateurs, les adultes s'éparpillent pour chercher de nouvelles sources de nourriture. Par contre, les nymphes restent au même endroit et mangent toute proie qu'elles trouvent sur place.

L'araignée prédateur se répand ainsi plus facilement à travers une plantation que l'araignée rouge

Les dommages causés par l'araignée rouge, ainsi que les toiles qu'elle produit, aident à la recherche de la proie par son prédateur. Phytoseiulus persimilis ne peut pas voir, mais est probablement guidé jusqu'à l'araignée rouge par l'odeur de ses toiles ou les dommages occasionnés sur les feuilles.

Contrôle biologique de l'araignée rouge :

L'araignée prédateur Phytoseiulus persimilis peut être utilisée pour contrôler l'araignée rouge Tetranychus urticae dans beaucoup de sortes de plantations. Dès que la première araignée rouge est détectée, l'introduction du prédateur peut commencer.

Le taux d'humidité ne doit pas être trop bas et la température doit être, pour obtenir les meilleurs résultats, régulièrement aux alentours de 20°C. Ainsi l'araignée prédateur peut garder le contrôle de l'araignée rouge durant toute l'année.

Présentation :

L'araignée prédateur Phytoseiulus persimilis est fournie en bouteilles-spray, ce qui permet une répartition efficace dans la plantation, ou en sachets papier qui peuvent être facilement attachés à la plante. Ce second système est particulièrement recommandé pour le contrôle de l'araignée rouge en serre.


l'araignée rouge


Les araignées rouges font partie de la classe des Arachnides ayant quatre paires de pattes. A l'intérieur de la classe des Arachnides, les araignées rouges font partie de l'ordre des Acariens. A l'intérieur de l'ordre des Acariens, l'araignée rouge fait partie de la famille des Tetranychidae, qui contient beaucoup d'espèces détruisant les plantes.

Grâce à leur grande capacité de reproduction, les araignées rouges sont à même d'infester, voire de détruire des plantes en un espace de temps restreint, et cela dans le monde entier. Dans les serres, c'est un des problèmes les plus courants.

Occasionnellement, une autre espèce d'araignée, l'araignée carmin (Tetranychus cinnabarinus), provoque aussi des ravages.

A travers les années, l'araignée rouge est devenue résistante à de nombreux types de pesticides. La meilleure solution pour combattre ces parasites est leur contrôle biologique par l'introduction dans la plantation de son prédateur naturel Phytoseiulus persimilis.

Cycle de vie et apparence de Tetranychus urticae :

L'araignée rouge a 5 stades dans son cycle de vie : oeuf, larve, premier stade nymphal (protonymphe), second stade nymphal (deutonymphe), et adulte.

Durant la période du stade larvaire et du stade deutonymphal, une phase active et une phase passive peuvent être distinguées.

Les oeufs de l'araignée rouge peuvent être facilement remarqués sous la surface des feuilles. Ils sont ronds, d'un diamètre d'environ 14 mm, et sont transparents lorsqu'ils viennent d'être déposés. Plus tard, ils deviennent opaques foncés. Lorsque le temps est venu pour la larve de sortir de l'oeuf, ils prennent une couleur paille.

La larve sort de l'oeuf sans couleur, avec 2 yeux rouge foncé et elle a trois paires de pattes. Lorsqu'elle a mangé, sa couleur change pour devenir vert clair ou foncé, voire brunâtre. A ce stade, 2 points foncés apparaissent vers le milieu du corps. Dès qu'elle s'est suffisamment nourrie, la larve se pose sur une feuille, ses pattes repliées sous elle jusqu'à son développement en protonymphe.

La protonymphe a quatre paires de pattes, est légèrement plus grosse que la larve et sa couleur varie du vert pâle au vert foncé. Les 2 points noirs du milieu du corps ont grossi et pali. Après une période où la protonymphe se nourrit, elle se repose et se développe en deutonymphe.

La deutonymphe est plus ou moins identique à la protonymphe en plus gros. A ce stade, la différence peut être faite entre mâles et femelles. Le mâle est de forme oblongue et légèrement plus petit que la femelle. La deutonymphe passe une période où elle se nourrit, puis se repose pour terminer son développement et parvenir au stade adulte.

La femelle adulte est de forme ovale arrondie à l'arrière. Sa couleur est très variable : orange, jaune, vert pâle à vert foncé, brun-rouge, voire même noire. Le mâle adulte est plus actif que la femelle. Il est un peu plus petit et sa forme à l'arrière est plus pointue. Sa coloration peut être jaune pâle, orange, jaune foncé ou brun-rouge. Les mâles et les femelles adultes arborent habituellement tous deux 2 gros points noirs pointus de différentes tailles et longueurs.

On remarquera que la coloration de ce parasite une fois adulte dépend souvent de la plante qu'il infeste. Par exemple, il sera plutôt jaune-vert sur un plant de concombres, et plutôt brun-rouge sur un plant de tomates.

Temps de développement et reproduction :

Le temps du développement de l'araignée rouge dépend de la température, du taux d'humidité, du type de plantation et de l'âge des feuilles. De ces différents facteurs, la température est le plus important. A des températures inférieures à 12°C, son développement est stoppé, ainsi qu'à des températures supérieures à 40°C.

le puceron "Aphis pomi, Eriosoma lanigerum, ..."


Responsable :

Aphis pomi, un puceron vert aux antennes et pattes noires, Eriosoma lanigerum, le puceron lanigère, Dysaphis Plantaginea, le puceron cendre, ... La famille des pucerons comprend plus de 8000 espèces !

Dégâts apparents :

Les feuilles se crispent et s'enroulent suite à leurs piqures pour y extraire la sève. Des boursouflures peuvent apparaîtrent accompagnées de coloration rougeâtre. Les feuilles deviennent collantes.

Période des dégâts :

Printemps et été.

Plantes les plus sensibles :

un grand nombre dont le pêcher, le prunier, le cerisier, le rosier, l'épicéa…

Conditions favorables :

Des températures élevées ralentissent leur multiplication.

Traitement préventif :

Les insecticides à base de purin comme le purin d'ortie

Traitement biologique :

Les insecticides végétaux tels que les purins d'absinthe, de feuilles de fougères sont efficaces contre les pucerons. Les larves de coccinelles se nourrissent des pucerons. Utilisez aussi les insecticides à base de pyréthrine naturelle ou de roténone.
Les pucerons sont très souvent élevés par les fourmis pour le miellat qu'ils sécrètent en suçant la sève. Lutter contre l'accès des fourmis aux branches de vos arbres ou de vos arbustes, évitera le développement des colonies de pucerons.

Traitement chimique :

Insecticides à base de bifenthrine, de cyperméthrine ou de pyrimicarbe.

Dès le début du printemps, un grand nombre de plantes sont attaquées par les pucerons. Vert, noir, laineux, les variétés de pucerons sont nombreuses. En inspectant les plantes vous les trouverez en retournant les feuilles. Souvent agglutinés par dizaines, les pucerons provoquent des symptômes typiques tels que l'enroulement des feuilles ou l'apparition de boursouflures. Plus tard les feuilles deviennent collantes (sécrétion de miellat par les pucerons eux-mêmes) et attirent les fourmies.

Les insecticides naturels sont à utiliser de manière abondante contre les pucerons en début ou en fin de journée et au tout début de l'attaque. Une fois le traitement débuté et les insectes éliminés, les nouvelles pousses apparaîtront saines. Vérifiez régulièrement vos plantes, car ces petits insectes, dont la taille est variable sont toujours très facilement repérables. Ils ont un corps en forme de poire, portent deux antennes et, si vous regardez de plus près, vous trouverez deux cornicules à l'arrière du corps.

Retrouvez également la page avec tous vos trucs pour lutter contre les pucerons.

mercredi 5 mai 2010

jardins animés

Jardins Animés et la Terre (lien...)



Notre  engagement écologique

Soucieux du futur de la Planète, pour que nos enfants puissent continuer à vivre une Nature gratuite et accueillante, nous avons recherché comment notre Entreprise pouvait adopter une attitude respectueuse de l'environnement.



Jardins Animés fait son bilan carbone

• Jardins Animés fait son Bilan Carbone

Connaitre ses émissions de gaz à effet de serre, pour mieux les limiter.
Tel est le but que nous nous fixons en réalisant un bilan carbone, accompagnés d'un prestataire reconnu et agréé par l'ADEME : elogia

Cette démarche s'inscrit sur plusieurs mois pour récolter et analyser les informations permettant de mieux connaître les effets de notre activité sur l'environnement, et de choisir des actions concrètes et efficaces pour limiter les émissions de CO2.



Site internet au vert

• Développement des énergies renouvelables

Un site internet Vert : nous compensons les dépenses énergétiques de notre site internet et l'énergie électrique de tous ceux qui le consultent.

L'argent que nous reversons est investi dans des sources renouvelables d'énergies, durables et respectueuses de l'environnement : l'électricité verte.

Voir notre certificat d'engagement pour le développement des énergies propres



Plantons des arbres pour la planete

• Plantons pour la planète

Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) : les activités humaines sont responsables en grande partie du changement climatique : les émissions de CO2, la destruction des écosystèmes et en particuliers la forêt...

En plantant des arbres et de nouvelles forêts, en les gérant durablement, nous apportons des solutions à d’autres menaces : perte de la biodiversité, dégradation des réserves en eau, désertification et érosion des sols.

Nous nous engageons dans la lutte contre les changements climatiques, au côté des Nations Unies, en replantant des arbres chaque année.



Association solidarite paysans

• Solidarité Paysanne

Pour favoriser les entreprises paysannes locales et défendre celles en difficulté, nous adhérons à l'association Solidarité Paysans.

Association d'aide aux agriculteurs en difficulté, permettant d'ouvrir des perspectives de développement local favorisant le maintien et la transmission du savoir-faire et d'éviter les conséquences négatives de la mondialisation, du transport, à l'insécurité des marchés.



mise en place du lombricompostage au réfectoire

• Nos engagements éco responsables au quotidien

En plus de ces compensations auprès des différentes associations et ONG, nous appliquons chaque jour des méthodes raisonnsables pour limiter nos dépenses énergétiques, réduire nos émissions de carbone... :

Les emails ne sont plus imprimés systématiquement ; utilisation d'un lombricomposteur au réfectoire pour recycler nos déchets ; recyclage des cartons qui sont déchiquetés pour servir à caler les produits lors des envois ; cartouches et toners d'impression recyclés par le biais d'une association....



Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, les efforts conjugués de chacun et une consommation eco responsable permettra d'enrayer le déreglement climatique actuel.

Des scientifiques anglais nous annoncent des hivers froids à cause du Soleil


La Terre a beau se réchauffer, l’Europe pourrait connaître une série d’hivers rigoureux évocateurs de ceux du petit âge glaciaire du 17e siècle. La faute à l’activité pâlotte du Soleil, accusent des scientifiques anglais. Cette faiblesse perturberait le jet stream du front polaire et empêcherait l’air chaud d’atteindre l’Europe pendant l’hiver.

Malgré le réchauffement de l’hémisphère nord, l’Angleterre vient de connaître son 14e hiver le plus froid depuis 160 ans. S’il existe plusieurs explications à cela, celle qui a la préférence des scientifiques de l’université de Reading repose sur l’activité solaire. L’équipe menée par Mike Lockwood vient en effet de mettre en évidence une forte corrélation entre la faiblesse de l’activité solaire et l’apparition d’un phénomène de blocage du jet stream de l’hémisphère nord.



Ce jet stream (appelé aussi courant-jet) est un courant aérien très puissant qui parcourt l’hémisphère à grande vitesse, entre 6 et 15 kilomètres d’altitude. Il sépare les masses polaires d’air froid (front polaire) des masses chaudes tropicales. En cas de phénomène de blocage, ce courant aérien adopte un parcours en « S » qui permet localement aux masses d’air polaires de descendre vers le sud et empêche les masses d’air chaud de remonter vers le nord.

Par conséquent, la baisse d’activité du Soleil qui a débuté en 1985 pourrait indiquer une augmentation de la fréquence des hivers rigoureux, notamment en Europe. Mike Lockwood précise que ce phénomène est régional et saisonnier, sans effet sur la température globale de la planète. C’est la façon dont l’énergie solaire est répartie sur la planète qui est modifiée, non la quantité d’énergie que la Terre reçoit.

L’équipe de Mike Lockwood, dont les travaux sont publiés dans la revue Environmental Research Letters, a découvert cette forte corrélation en comparant les tendances à long terme du champ magnétique solaire avec les températures régionales du Central England Temperature.
Coup de froid sur l’Europe

Le mécanisme qui relierait l’activité solaire à la modification du jet stream est inconnu. Une explication possible pourrait être que la baisse d’activité solaire affecte les températures de la stratosphère, entre 20 et 50 kilomètres au-dessus de nos têtes. Cela entraînerait une modification de la circulation de cette couche atmosphérique qui perturberait à son tour la circulation de la troposphère dans laquelle se déroulent les phénomènes météorologiques comme les jets streams.

Si cette corrélation se confirmait, les Européens peuvent s’attendre à retrouver plus souvent des hivers rigoureux ainsi que les neiges d’antan. Les scientifiques rappellent en effet dans leurs travaux que l’Europe a connu une autre époque où une série d’hivers très froids a coïncidé avec une baisse de l’activité solaire. C’est le Petit âge glaciaire, aussi appelé minimum de Maunder, qui eut lieu approximativement entre 1645 et 1715. Selon eux, le taux d’isotopes cosmogéniques (isotopes rares formés par les rayons cosmiques) suggère qu’il y a 8% de chance que les conditions d’un minimum de Maunder soient rassemblées d’ici 50 ans…

source : http://www.futura-sciences.com/

Le décompactage

Définition: (lien vidéo)
Le décompactage est une technique de travail du sol profond, sans retournement qui se distingue du sous-solage par une profondeur de travail inférieure (qui ne dépasse pas le fond de labour). On peut réaliser un décompactage à l'aide d'outils non animés à dents (cultivateur lourd) ou à disques (charrue à disque) et d'outils animés par la prise de force du tracteur (cultivateurs rotatifs à axe horizontal). La profondeur de travail (qui peut atteindre 30 cm), ainsi que l'intensité de la fragmentation, varient suivant l'outil utilisé.
Objectifs visés
Le décompactage a essentiellement pour fonction d'ameublir l'horizon travaillé (de détruire les volumes de sol compactés lors de la culture précédente, en particulier à l'occasion des récoltes), sans retournement ni enfouissement, pour maintenir la matière organique à la surface du sol.
Raisonnement de la technique

En général, on cherche à fragmenter suffisamment le sol tout en évitant les bourrages (de terre ou de résidus) le tout sans trop perturber le nivellement du sol.

Le décompactage, n'est pas, en général, une opération systématique, réalisé tous les ans avant chaque culture : l'observation de l'état de compacité du sol permet de décider de l'opportunité de ce type d'intervention. Dan certains cas, on limite l'intervention aux zones de la parcelle cultivée qui sont le plus tassées (passages de roues de traitement, tournières, par exemple).

Choix de l'outil et réglages

Il faut, pour fragmenter correctement le sol, éviter d'intervenir en conditions trop humides, surtout lorsqu'on utilise des outils à dents droites. Les outils à dents obliques (dents de type « Michel », qui soulèvent le sol en même temps qu'ils le fendent), ont une action plus efficace que les outils à dents droites. Les problèmes de bourrage sont réglés par l'écartement et le nombre de dents montées sur le bâti. Enfin, le problème de nivellement est résolu en général par l'emploi de rouleaux placé à l'arrière de l'outil. La profondeur de travail dépend de l'observation préalable qui décide de l'opportunité du décompactage. Enfin, le choix d'un outil traîné (chisel lourd ou décompacteur à dents obliques) ou animé dépend de la résistance mécanique du sol au moment de l'intervention. En sol résistant, on préfèrera un décompacteur lourd ou un outil animé plutôt qu'un chisel.

Taille des arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier...)

Pourquoi tailler vos fruitiers?

La raison principale de taille les arbres fruitiers est : l’obtention d’une production abondante et de bonne qualité.
L’action de tailler consiste à :
- Orienter les rameaux pour un meilleur ensoleillement.
- Supprimer le bois mort.
- Equilibrer le poids de fruits sur l’arbre.

Comment tailler vos fruitiers?

Les arbres ont naturellement une dominance apicale : leurs rameaux se développent vers le haut. la plante se développe au niveau du bourgeon terminal, qui produit un développement vertical du rameau.
Quand on supprime une partie d’une branche, c’est le bourgeon situé juste en dessous de la coupe qui se développera le plus.
Les coupes doivent être droites et nettes pour avoir une surface de cicatrisation minime et réduire l’entrée des possibles infections. Il est nécessaire de couvrir ensuite les parties à vif avec un produit cicatrisant, ex : Goudron de Norvège.

Quand tailler vos fruitiers?

On distingue deux groupes d'arbres fruitiers :
- Les arbres à pépins (pommier, poirier…)
- Les arbres à noyau (cerisier, pêcher…)

Chaque groupe a des types différents des formations de bourgeons diffférents avec de développements caractéristiques donnant lieu à des croissances différentes.
o Les arbres à pépins forment leurs fruits sur des rameaux des années précédentes et sur des rameaux d’un an.
o Les arbres à noyau forment leurs fruits sur les rameaux de l’année précédente. Le bois qui a donnés des fruits est définitivement incapable de produire de nouveau.

ATTENTION! Sur les arbres à pépin à ne pas arracher des morceaux de petits rameaux productifs pendant la récolte. Ceux-ci produiront à nouveau des fruits l’année suivante.

La taille de formation se réalise pendant l’époque de repos hivernal, où l’activité de sève est minimale et cela assure une meilleure cicatrisation, attention de ne pas la réaliser pendant les périodes de gelées.
Les arbres à noyau supportent très bien la taille pendant et après la récolte, durant l’été (qu’on appelle aussi taille en vert) ; par contre les cicatrises sont plus sensibles en hiver à l’attaque de parasites.

Types de formations des fruitiers

La formation du houppier doit se situer à plus de 20 cm du ras du sol pour faciliter les travaux d’entretien et éviter les gelées.
Le point de greffage ne doit pas être enterré ou au être juste au niveau du sol ; cela permet d’éviter l’humidité et l’attaque de mycoses.

Il existe plusieurs types de taille fruitière :
o Formes libres :
Les branches se dirigent dans les trois dimensions :
- Arbre sur tige ou de plein vent : Tige de 1,30 m à 2 m, au sommet de laquelle se développe une tête, formée généralement en gobelet, pour que le centre reste bien aéré.
- Fuseau : Tige centrale autour de laquelle divergent les branches principales.
- Gobelet : Centre dégagé, donnant à l’ensemble la forme d’un gobelet.
o Formes palissées :
Elles se développent suivant un seul plan :
- Palmette : Cette forme d’arbre est utilisée pour être palissé contre les murs. Elle est très pratique quant au mode de récolte et aux traitements phytosanitaires. Les arbres en palmettes sont aussi très utilisés dans les jardins d’ornement.