les jardins de steph

mardi 22 juin 2010

les jardins du luxembourg


La superficie actuelle du domaine -25 hectares environ- équivaut à peu près à celle des acquisitions de Marie de Médicis, mais sa configuration a totalement changé. Ce n'est qu'à la fin du Second Empire que le jardin s'est installé dans ses limites actuelles.

En 1611, lorsque commence l'histoire du Jardin, le faubourg qui s'étendait au sud des portes Saint-Michel et Saint-Germain, sur la rive gauche de la Seine, était devenu un quartier mondain et campagnard à la fois.

La Reine Marie de Médicis aimait ce faubourg tranquille, plus salubre que le quartier du Louvre et où demeuraient des membres éminents de son entourage italien. Aussi est-ce là qu'elle songea à élire domicile lorsqu'elle manifesta son désir, après l'assassinat d'Henri IV, de quitter le Louvre. Elle se préoccupa donc d'acquérir un terrain assez vaste pour y édifier une demeure inspirée des palais florentins et un parc rappelant les jardins de Boboli. Elle acheta tout d'abord, en 1612, l'Hôtel du Duc François de Luxembourg et les 8 hectares y attenant. Ce fut la première acquisition d'une longue série, car malgré ses embarras financiers, la Reine mère mena pratiquement jusqu'à son départ pour l'exil en 1631 des transactions complexes.

Le domaine demeura en l'état jusqu'à ce que le Palais du Luxembourg fût donné en apanage au Comte de Provence. Afin de payer la remise en état du Palais, on vendit l'extrémité occidentale des jardins du côté Notre-Dame-des-Champs. Dix hectares environ furent cédés en 1782, et fut percée la rue de Luxembourg, future rue Guynemer. Les allées sacrifiées comprenaient la « Vallée des Philosophes » où Rousseau, hôte en 1741 de l'Hôtel Saint-Quentin, rue Victor-Cousin, se promenait tous les matins en exerçant sa mémoire récalcitrante sur les églogues de Virgile, ainsi que l'allée des Soupirs, au nom éloquent.

Le Jardin était désormais orienté du nord au sud, comme le Palais, et sa superficie considérablement augmentée : son extrémité touchait presque au boulevard du Montparnasse.

Dès le lendemain de la condamnation à mort du Maréchal Ney par la Chambre des Pairs, un fiacre l'emmena à 8 heures du matin, le 7 décembre 1815, du Palais, dans les combles duquel il était détenu, à l'Observatoire où il fut passé par les armes.

Les aménagements d'Haussmann se firent largement aux dépens du parc, qui fut, dans un premier temps rogné par l'élargissement de la rue de Vaugirard et l'ouverture du boulevard Saint-Michel. Il fut décidé en 1865 de limiter au sud le jardin par une rue ouverte dans le prolongement de la rue de l'Abbé-de-l'Epée, et de lotir la pépinière et le jardin botanique.

Cette décision souleva à l'époque une levée de boucliers et suscita des pétitions, dont l'une atteignit 12.000 signatures. Dans un de ses contes, Maupassant donne de la pépinière une description qui justifie cette indignation : " C'était comme un jardin oublié de l'autre siècle, un jardin joli comme un doux sourire de vieille. Des haies touffues séparaient les allées étroites et régulières, allées calmes entre deux murs de feuillages taillés avec méthode. Les grands ciseaux du jardinier alignaient sans relâche les cloisons de branches; de place en place on rencontrait des parterres de fleurs, des plates-bandes de petits arbres rangés comme des collégiens en promenade, des sociétés de rosiers magnifiques et des régiments d'arbres à fruits."

Le jardin était désormais établi dans son tracé actuel."lien"

Changement de flux atmosphérique


Avec ce nouveau cycle solaire 24, une baisse d'activité solaire est en cours. Ceci rappelle les cycles solaires dénommés Dalton ou bien Maunder. Au delà du refroidissement climatique à cette époque, ceci pourrait signer un changement des flux atmosphérique.

Lors de grands épisodes de refroidissement climatique, il a été souvent constaté un changement de la direction des vents. Tout ceci se déroule sous nos yeux dans la circulation atmosphérique.



La Terre solide se comporte comme un intégrateur spatial naturel et comme un filtre temporel ce qui rend possible l'étude de l'évolution de l'amplitude des variations semi-annuelles des vents latitudinaux sur une durée de 50 ans. Nous mettons en évidence une forte modulation de l'amplitude de la ligne spectrale de la durée du jour (LOD) par le cycle de Schwabe. Ceci montre que le soleil peut (directement ou indirectement) influer sur les vents latitudinaux à des échelles de temps décennales et multidécennales. Les vents latitudinaux constituent un élément important de la circulation atmosphérique du globe. Si le cycle solaire peut influer sur les vents latitudinaux, alors ils peuvent aussi bien affecter d'autres paramètres du climat global englobant des oscillations tels que la Oscillation Nord Atlantique (L'Oscillation Nord Atlantique) et la MJO (L'oscillation Madden-Jullian) dont les vents latitudinaux sont un ingrédient (Wheeler et Hendon 2004). La cause de ce forçage implique probablement une combinaison du vent solaire, du rayonnement cosmique galactique, des courants Terre-Ionosphère et de la microphysique des nuages.

source : http://www.pensee-unique.fr/

L’ATMOSPHÈRE TERRESTRE
Brewer-Dobson suivant les deux régimes de la QBO est associée à une variation de l’intensité des ondes planétaires qui, elles-mêmes, peuvent modifier la force du vortex polaire et donc la distribution de l’ozone. L’origine des oscillations périodiques des vents stratosphériques tropicaux est toujours un sujet de recherche. Elle est généralement attribuées à l’activité ondulatoire et à une interaction des vents avec les ondes de gravité piégées à l’équateur (ondes de Kelvin)

Cet hiver a connu une récurrence de flux arctique sur l'hémisphère nord. Le vent solaire influe sur le QBO qui est une orientation des vents sur l'équateur. Ils peuvent s'orienter d'est vers l'ouest ou bien le contraire. Selon l'amplitude des vents du QBO cela va affaiblir la circulation stratosphérique de la circulation Brewer-Dobson. Ces vents se dirigent vers les pôles. Quand la circulation Brewer-Dobson est affaiblie, le vortex polaire est lui même affaibli. L'oscillation arctique passe en négatif. L'hiver 2009-2010 aura connu une oscillation arctique la plus faible depuis au moins 50 ans. Il est plausible que cela soit en rapport direct avec ce cycle solaire 23 qui a été interminable (plus de 13ans), et ce cycle 24 qui s'éternise dans son démarrage. Les flux des rayons cosmiques augmentant la nébulosité terrestre, augmentant de ce fait les précipitations et la baisse de la luminosité. L'oscillation arctique passant en négatif, le vortex polaire se déstabilise, les cellules de Hadley s'affaiblissent également, laissant passer des descentes polaires qui peuvent devenir récurantes. En ce qui nous concernant en Europe, ces mêmes descentes polaires se renforcent donc sur les continents Américains et Européens. Les flux d'ouest s'affaiblissent au profit de flux nord-sud en Amérique du Nord et de flux nord-sud ou nord-est/sud-ouest en Europe.

Pour l'heure, les températures mondiales sont restées stables depuis l'an 2000. Dans un prochain article une démonstration sera faite dans ce sens.

De l'électricité produite par des îles solaires artificielles

Les innovations dans le domaine des énergies renouvelables, et notamment de l'énergie solaire, fleurissent. Ces îles solaires en sont un exemple.

Dans un futur proche, ce sont ces plates-formes flottantes (ou terrestres) qui pourraient fleurir, produisant électricité, eau douce et hydrogène de façon durable grâce au rayonnement solaire. Un concept prometteur, aujourd'hui encore au stade du prototype mais qui pourrait prochainement devenir une réalité de notre quotidien.video

jeudi 3 juin 2010

Construire un muret de pierres sèches

© Jean-Jacques Raynal
legende © Jean-Jacques Raynal
Les murets de pierres sèches : nés d'un véritable travail de “récup” des agriculteurs (le matériau est en effet issu de l’épierrage des champs), ils servaient à stabiliser les pentes légères ou à délimiter les parcelles. Aujourd'hui, pourquoi ne pas adapter de telles constructions à votre jardin ? Voici les conseils de Brigitte Lapouge-Déjean.

Préparatifs

Le matériau de base sera de la pierre : de calcaire, de schiste ou de granit, avec des formes pas trop arrondies pour faciliter le travail. Veillez à réunir des formats différents et quelques grandes dalles épaisses qui serviront de base et de blocage dans l’épaisseur du muret. Pour vous fournir, vous pouvez :
  • acheter directement, dans une carrière, de la pierre en vrac que vous retaillerez vous-même (ou y récupérer les “déchets” à trier sur place, qui coûtent trois fois rien),
  • épierrer votre jardin !
  • profiter des travaux routiers de la DDE pour leur demander de récupérer les pierres brutes tombées en vrac,
  • faire des échanges avec des amis possédant des murets en ruine (ne récupérez jamais « à la sauvage » en fouinant dans la campagne ! Demandez au propriétaire),
  • acheter des pierres à bâtir d’origine locale chez un marchand de matériaux (c’est plus cher), avec le défaut d’avoir des pierres calibrées qui donnent des murets un peu trop réguliers ; il faudra donc les retailler pour avoir des formats différents…

Taillez la pierre !

muret_chasse
© D. Klecka
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© D. Klecka

Quand les formes ne s’imbriquent pas bien, ou pour « dresser » une face (la rectifier afin qu’elle soit droite), vous pouvez retailler la pierre à l’aide d’une chasse à pierre (sorte de burin) et d’une massette, ou même les casser en deux avec un marteau pointu (le têtu).

Construire

Triez dans votre stock les plus grosses pierres, de forme assez plate, qui, posées en premier, formeront l’assise. Vérifiez à l’aide d’un niveau qu’elles sont bien horizontales. Étalez autour de vous le reste des pierres afin de pouvoir les choisir facilement et commencez à bâtir. En fait, un muret se monte comme on construit un puzzle, en mariant les pierres entre elles au niveau de la forme et de l’épaisseur, et en les disposant en quinconce au fil des rangées.
Dans les régions gélives, il n’y a pas de précautions particulières à prendre, car même s’il bouge en période de gel, le muret à sec reprend sa place ensuite sans risque de casse puisqu’il n’y a pas de joint.

Les bons gestes !

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© D. Klecka

Creuser les fondations

Dans les terrains argileux, mal drainés ou rendus instables par des travaux, il faut faire une fondation de 20 à 30 centimètres de profondeur : creusez une tranchée de la largeur du muret (environ 40 centimètres) sur toute la longueur prévue et remplissez-la de pierraille ou de cailloux. Tassez fortement et égalisez avec une dame en fonte (sorte de pilon) ou un rouleau bien lourd (rempli de sable par exemple).

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© D. Klecka

Stabiliser les pierres récalcitrantes !

Pour stabiliser des pierres récalcitrantes, on peut glisser en dessous de petites pierres minces et dures (les soustilles), récupérées lors de la mise en forme des pierres. Pour la solidité, il est important de bien croiser pour ne pas se retrouver avec des joints alignés verticalement, qui deviendraient fissures au fil des ans. Sinon, il n’y a pas vraiment de secret, chaque bâtisseur a son style !

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© D. Klecka

Un muret bien stable

Pour assurer la stabilité du muret, il faut lui donner une inclinaison vers l’arrière : c’est ce qu’on appelle le fruit. Cinq centimètres par mètre de hauteur sont une moyenne et permettent de résister aux poussées de la terre. Il faut également de temps en temps (tout les 1,50 à 2 mètres), glisser une pierre assez longue (une boutisse) qui traverse l’ensemble de l’ouvrage et le renforce. Comblez l’arrière avec un matériau très drainant, par exemple les débris de pierres, trop petits pour être utilisés en construction. En vous rapprochant du talus, ces débris peuvent être de nature plus terreuse, ou mélangés avec la terre extraite de la fondation.

Finitions

Traditionnellement, on met un peu de terre derrière le mur et au-dessus entre les pierres et on plante des iris, des sedums… qui constitueront ainsi une surface absorbante. On peut aussi faire des plantations plus conséquentes en plaçant un film géotextile au-dessus du drain et en remplissant de 20 centimètres de bonne terre (ainsi séparée, elle n’ira pas boucher le drain). Vous y ferez des plantations de couvre-sol de terres drainées (aromatiques, érigérons, népétas, achillées…).souce : terre vivante

Un refroidissement climatique qui semble inévitable


Les chercheurs prévoient un minimum solaire qui va se prolonger. Un changement climatique d'une nouvelle période froide. Tout ceci est fondé sur l'activité solaire.

1. 1. Dr. Habibullo I Abdussamatov: Académie Scientifique russe. Chef de la recherche spatiale à l'observatoire de Poulkovo, à Saint-Pétersbourg.

Comment: RIA Novosti, August 25, 2006: Khabibullo Abdusamatov Saïd et ses collègues ont conclu que la période d'un refroidissement global similaire à celui observé à la fin du XVII ème siècle - Lorsque les canaux ont gelé aux Pays-Bas et les habitants du Groenland ont dû quitter leurs habitations, cela pourrait commencer entre 2012-2105 et atteindre son pic en 2055-2060. ... Il a dit qu'il croyait que le changement climatique à venir pourrait avoir des conséquences très graves et que les autorités doivent aujourd'hui commencer à s’y préparer. "



2. David Archibald. Summa Development Limited (Australie).

Les articles de : Archibald, DC (2006), et les cycles solaires 24 et 25. Il a prédit une réponse climatique, énergétique et environnementaliste. Vol.17, No.1.

Commentaire d'un papier: "Basé sur un maxima solaire pour les cycles solaires 24 et 25 de moins de 50% environ, soit une baisse de la température mondiale de 1.5°C. C'est prévu d'ici à 2020 ce qui équivaut à l'expérience du minimum de Dalton.

3. 3. Dr. OGBadalyan et Obridko Dr.VN, Institut de Magnestism terrestre. Russia, Dr.J.Sykora. Astronomical Institute de l'Académie slovaque des sciences, de la République Slovaque.

De leur papier: Balalyan, OG, Obridko VN, et J. Sykora, (2000), La Luminosité de l’image de la ligne verte coronale et la prévision du 23eme cycle d'activité vers le 24, la physique solaire, 199: pp.421-435.

Commentaire du papier: "Une lente Augmentation de (l'intensité de la ligne verte coronale) dans le cycle 23 (1996-2009) nous permet de prévoir un faible nombre de Wolf (nombre de taches solaires) avec un maximum du cycle 24 ~ 50% à 2010-2011." (Notes: niveau de Dalton)

4. 4. Dr. BP Bonev, Dr Kaloyan, M. Penev, Dr. Stefano Sello. Penev,

(2004), à long terme la variabilité solaire et le cycle solaire au 21 ème siècle, l'Astrophysical Journal, Vol 605, pp.L81-L84.

Commentaire de leur article: "... Nous concluons à présent, l'apparition d'un minimum local à venir dans la durée et la variabilité solaire."

5. 5. L. John L. Casey, directeur, Centre du recherche spatiale et de science. Orlando, Floride

Du centre du rapport de recherche: Casey, John L. (2008), l'existence de "cycles relationnels" de l'activité solaire sur la décennie à l'échelle de plusieurs siècles, avec des modèles importants du changement climatique sur la terre. SSRC Research Report 1-2008 – The RC Theory,

Commentaires du rapport de recherche:

"En conséquence de la théorie, on peut prédire le prochain minimum solaire. ... Il est estimé qu’il y aura une baisse globale de la température d'une moyenne entre 1° à 1,5 degrés C, voire moins, du moins sur l'échelle du minimum de Dalton. ... Cette prévision solaire minimale suivante sera probablement accompagnée par la période la plus froide au niveau mondial depuis 200 ans. Ceci a le potentiel d'entraîner le monde entier agricole, sociale, vers des perturbations économiques. "

6. 6. Dr Peter Harris. Ingénieur, retraité, Queensland, Australie.

De son analyse de cycles glaciaires et interglaciaires, conclut-il: "... nous pouvons dire qu'il y a une probabilité d’un refroidissement imminent de la planète à hauteur de 94% et le début d’un petit age glaciaire. "

7. 7. Victor Manuel Herrera Velasco. Chercheur à l'Université nationale autonome du Mexique.

Ses commentaires de ses recherches, publié en août 2008: "... dans deux ans ou plus, Il y aura un petit âge glaciaire qui va durer de 60 à 80 ans."

8. 8. Dr's. YTHong, HB Jiang, TS Liu, LPZhou, J.Beer, HD Li, XTLeng, B.Hong, and XG Qin

De leur article: Réponse climatique du forçage solaire enregistré depuis 6.000 ans (isotope) temps O18-série de la cellulose de la tourbe chinois. L'Holocène 10.1 (2000) pp. 1-7. 1.7.

L'équipe de chercheurs chinois a observé "... une Radiation correspondante d'événements climatique quasi en totalité des changements de l’activité de l'énergie solaire."

La liste des mesures des isotopes O18 était en hausse pendant les périodes les plus froides. Ils ont conclu: "Si la tendance se poursuit après 1950 AD ... le prochain maximum de l'O18 (et donc du froid maximum) devrait se situerait entre environ AD 2000 et AD 2050."

9. 9. Dr. Boris Komitov, Académie bulgare des sciences. Dr. Vladimir Kaftan: Institut central de recherche de la géodésie, à Moscou.

De leur article: Komitov, B. et V. Kaftan, (2004), L'activité des taches solaires dans les deux derniers millénaires, sur la base des indices indirects et instrumentés : Les Séries temporelles des modèles et leurs extrapolations pour le 21 eme siècle, document présenté à l'Union astronomique internationale n ° Symposium 223. 223.

Commentaire de l’article : "Il résulte de leurs extrapolations pour le 21 e siècle qu'un minimum solaire va se produire au cours des quelques prochaines décennies. ... Il sera d'une ampleur similaire au minimum de Dalton, mais probablement plus long que ce dernier."

10. 10. Dr. Theodor Landscheidt (1927- 2004), Institut de recherche Schroeter des cycles d'activité solaire, Canada)

Parmi Ses observations de plusieurs années de recherche sur le climat et le forçage solaire notamment: "Contrairement aux spéculations du GIEC, un volte face sur le réchauffement dû à l’homme qui est prévu d’être élevé à hauteur de 5,8 (degrés) C dans les cent prochaines années, une longue période climatique fraîche avec une phase plus froide vers 2030 est à prévoir. "

11. 11. Dr Ernest Njau: Université de Dar es-Salaam, en Tanzanie.

De son journal: Njau, E., (2005), Il est prévu au réchauffement de mettre un terme à la tendance mondiale actuelle?, Les énergies renouvelables, Vol.30, Numéro 5, pp.743-752.

"... le sens des " variations de la température mondiale atteindra le prochain pic vers 2005 après quoi il y aura une tendance à la baisse. Enfin, il est démontré que ... le Groenland est actuellement dans un cours d’une tendance au refroidissement qui devrait durer au moins jusqu'à l'an 2035. "

12. 12. Dr. Tim Patterson : Département des sciences de la Terre, Université Carleton, Canada

D'après un article dans le Times de Calgary: le 18 mai 2007. En effet, l'un des plus intéressant, si ce n'est les déclarations alarmantes de Patterson a fait devant ses amis lors d’un diner. Les données satellitaires indiquent que d'ici l'année 2020, le prochain cycle solaire sera le cycle solaire 25 - l'un des plus faibles depuis le Petit Age Glaciaire. ( Cela a commencé au 13eme siècle et s'est terminé vers 1860), une époque où les gens vivant à Londres, en Angleterre avaient l'habitude de marcher sur la Tamise gelée en plein hiver.. Patterson: "Cela devrait être une grande préoccupation stratégique du Canada parce que personne ne possède d'agriculture plus au nord que nous." En d'autres termes, le Canada - le grand grenier de ce monde - pourrait même ne pas être en mesure d’assurer la plupart de ses céréales dans ses prairies.

13. Dr 'art Ken K. Ken K. Schatten et WKTobiska.

De leur document présenté à la 34 e Division de physique solaire, Réunion de la Société astronomique américaine, Juin 2003:

"Le résultat surprenant de ces prévisions à long terme est un déclin rapide de l'activité solaire, en commençant par le cycle n ° 24. Si cette tendance se poursuit, on pourrait voir le soleil se diriger vers un type de minimum d'activité solaire "Maunder" (une longue période de baisse des niveaux d'activité solaire vue au moyen age. "

14. 14. Dr. Oleg Sorokhtin. Scientifique émérite en Russie et membre de l'Académie russe des sciences naturelles et chercheur à l'Institut d'océanologie.

Du dernier article émis, en ce qui concerne le changement climatique, il a dit: "L’Astrophysique connais deux cycles solaires, de 11 et 200 ans. Les deux sont causés par des changements dans le rayon et la superficie du irradiance de la surface solaire. ... La Terre a dépassé le sommet de sa période la plus chaude et une période froide va se mettre en place très bientôt, d'ici à 2012."C’est un réel froid qui arrive lorsque l'activité solaire atteint son minimum et qui durera pour une durée de 50-60 ans, voire plus. "

15. 15. Dr Ian Wilson, Bob Carter et Waite IA.

De leur article: Est-ce qu'un couplage des orbites entre le Soleil et les planètes joviennes régissent le cycle solaire ? Publications de la Société astronomique en France 25 (2) 85-93 Juin 2008).

M. Wilson ajoute les précisions suivantes:

"Il soutient la thèse selon laquelle le niveau d'activité sur le Soleil va se réduire considérablement dans le courant de la prochaine décennie et il restera faible pendant environ 20-30 ans. "A chacune de ces phases solaires connues dans le passé, la température moyenne mondiale a chuté d’environ ~ 2,1° C. "

16. 16. Dr. Zhen-Shan Lin Xian et Sun. Nanjing Normal University, Chine

De leurs articles en météorologie et en physique atmosphérique, de 95.115 à 121: L’Analyse au niveau de multi-échelles de l'évolution de la température mondiale et de la tendance d'une baisse des températures dans les 20 prochaines années.

"... Nous croyons que les changements climatiques mondiaux seront à une tendance à la baisse dans les 20 années suivantes".

source : http://www.spaceandscience.net

Bilan du printemps 2010

La France a connu cette année un printemps avec des températures moyennes sensiblement conformes aux normales, généralement sec sur la majeure partie de la France. L’ensoleillement a été généreux sur le nord et l'ouest du pays.

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Moyennée sur la France, la température du printemps (mars-avril-mai) est proche de la normale, avec une anomalie positive de 0,2 °C. Cette douceur relative a été observée malgré des mois de mars et mai plus frais que la normale.
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Ce printemps 2010 a présenté des cumuls déficitaires sur la moitié nord et l'ouest du pays. En revanche, les précipitations ont dépassé les moyennes saisonnières dans le Sud-Est, à l'exception de la Côte d'Azur et des Alpes du Sud.
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L’ensoleillement a été supérieur à la moyenne sur la plus grande partie du pays sauf sur le quart sud-est. Le soleil a été particulièrement généreux sur la Basse-Normandie où les excédents ont approché une fois et demie la normale.

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Le printemps mois par mois


Mars
Malgré une troisième décade chaude, la température moyenne sur la France a affiché un léger déficit (–0,3 °C) par rapport à la normale en mars.

La pluviométrie de ce mois s'est montrée contrastée. Les cumuls mensuels se sont en effet avérés déficitaires du Finistère à la baie de Seine, du Nord – Pas-de-Calais à l'Alsace ainsi que sur le sud de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, le déficit atteignant jusqu'à 50 % sur ces régions. En revanche, les cumuls ont affiché un large excédent sur le Languedoc–Roussillon et la Provence, atteignant deux fois la normale. Un épisode neigeux s'est déroulé du 7 au 9 d'abord en Provence, gagnant ensuite Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

La durée d’insolation a été excédentaire sur la moitié nord de la France, en particulier sur la Normandie. Le quart sud-est a, au contraire, été déficitaire.


Avril
La température moyenne mensuelle s'est montrée très douce avec une anomalie positive de +1,7 °C par rapport à la normale, grâce à une dernière semaine très chaude. Ce sont surtout les températures maximales qui contribuent à cet excédent. Ce mois d'avril 2010 se classe ainsi parmi les plus chauds depuis 1950, mais loin derrière 2007 (+4,3 °C) ou encore 2009 (+2,0 °C).

La pluviométrie d'avril a connu un déficit généralisé sur l'ensemble du pays, avec localement des cumuls inférieurs à 30 % de la normale. Les cumuls mensuels les plus faibles sont localisés de la Gironde à la Lorraine, de la Normandie à l'Île-de-France, sur le Nord, le Languedoc et la Côte d'Azur.

La durée d'insolation s'est montrée partout excédentaire. L'ensoleillement a été très généreux dans le Nord-Ouest, atteignant une fois et demie à deux fois la moyenne en Bretagne, Normandie et sur les Pays de la Loire.


Mai
En raison d'une fraîcheur omniprésente durant les deux premières décades du mois, les températures moyennes ont connu une anomalie de –0,7 °C. Il faut remonter à 1996 pour rencontrer un mois de mai aussi frais. De nombreux records de froid ont été battus le 4 et le 5 dans la moitié sud.

Le mois de mai a été généralement sec à l'ouest d'une ligne Bordeaux-Charleville-Mézières et, dans une moindre mesure, sur le Limousin et de la Champagne à la Franche-Comté. Par endroits, les précipitations n'atteignent pas la moitié de la normale. Au contraire, des excédents sont observés de Midi-Pyrénées au Languedoc-Roussillon, sur le Sud-Est où les cumuls dépassent une fois et demie à deux fois la normale.

L'ensoleillement a été déficitaire de l’Est au Limousin, tout particulièrement sur l'extrême nord-est où la durée d'insolation a été à peine supérieure à la moitié de la moyenne. En revanche, le soleil s'est montré plus généreux de la Normandie aux Pays de la Loire.


Tableaux de valeurs records de températures

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Deux épisodes neigeux ont affecté le sud de la France au cours de ce printemps 2010.
Le premier a débuté le 7 mars, le second le 4 mai.


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le volcan qui modifia le climat planétaire


Situé à une centaine de kilomètres de Manille, le Pinatubo était considéré comme éteint et inoffensif... jusqu'en 1991, date à laquelle il se réveille après 500 ans d'inactivité : se produit alors l'une des éruptions les puissantes du 20ème siècle. Celle-ci fait près d'un millier de victimes et projettent dans l'atmosphère des aérosols et des cendres volcaniques qui... attaqueront la couche d'ozone et refroidiront le globe de 0,4 °C pendant environ trois ans (rayonnement solaire réfléchi par les gaz) ! La luminosité terrestre diminuera également de 10 %. La dernière éruption a eu lieu en 1993.

mercredi 19 mai 2010

La Grande Muraille Verte

Le Sénégal a présenté au sommet de Copenhague, fin 2009, une initiative majeure : « La Grande Muraille Verte », une bande de forêts et de pâturages large de 15 km sur 7000 km d'ouest en est de l'Afrique. L'idée d'origine est Nigériane, mais le Sénégal a pris l'initiative de démarrer les travaux avec un soutien pan-africain historique de l'Union Africaine. Il s'agit de reconquérir des territoires abandonnés ou abîmés, et de créer une base économique durable pour éviter la migration des populations agraires vers les villes et vers les pays riches. Et Monsieur Cissé nous fait prendre de la hauteur : « N'oubliez pas que de nombreux conflits africains sont à la base des combats pour des ressources naturelles. La nature transnationale de la Grande Muraille Verte, et sa création de richesse naturelle, en est d'autant plus importante ».



La dimension du projet, rien qu'au niveau du Sénégal, est imposante : 543 km de longueur et 15 km de largeur, soit 760 000 hectares. A ce jour, des travaux ont été entrepris sur 100 km, avec 10 500 hectares plantés. Pour rappel, la déforestation annuel planétaire est de 7,3 millions d'hectares, selon les Nations Unies. Ainsi, sur toute sa longueur, avec approximativement 10 millions d'hectares, la Grande Muraille Verte correspondrait, du moins en surface, à une année de deforestation mondiale.

« Nous avons entrepris une consultation internationale d'experts pour établir les espèces, idéalement d'origine locale, adaptées au projet. Mais également, nous avons impliqué les populations locales, pour solliciter leur connaissance des espèces historiques qui se trouvaient sur ces terres », indique Monsieur Cissé. « La stratégie est basée sur l'établissement de maraîchages, et d'arboricultures, principalement fruitières, afin de créer des revenus futurs pour les populations que nous payons aujourd'hui pour construire la muraille verte ».

Des projets similaires ont déjà montré qu'ils pouvaient donner d'excellent résultats aux plans social, économique, et environnemental. Ainsi la reconquête du plateau de Loess, au nord-ouest de la Chine : en 20 ans et pour un investissement de 500 millions de dollars, le projet a converti près d'un million d'hectares, quadruplé les revenus des populations locales, et délivré un retour sur investissement annualisé de 19%.

Lien et source fournis par abid-moh :

La Grande Muraille Verte sera une ceinture de végétation multi -espèces, large de 15 km reliant Dakar à Djibouti sur une longueur d’environ 7000 km. Au plan opérationnel, chaque pays concerné par la muraille devra délimiter une bande forestière large de 15 km, conformément au schéma conceptuel du tracé de la GMV. Cette bande devra se situer nécessairement dans la zone sahélienne à l’isohyète comprise entre 100 et 400mm.


La grande muraille sera, autant que possible, une bande continue mais pouvant prendre certains contours pour éviter des obstacles (cours d’eau, sols rocailleux, montagne et collines de roche) ou rejoindre des zones habitées.

sources : http://www.grandemurailleverte.org/ / http://yveslebelge.skynetblogs.be/

samedi 15 mai 2010

le Chateau de Versailles et le mécénat


Le Mécénat, un geste à la portée de chacun

Vous pouvez tous, en fonction de vos moyens, devenir Mécène du château de Versailles

Tous les dons, même d’un montant peu élevé, contribuent à soutenir notre effort de sauvegarde et de mise en valeur de ce patrimoine mondial qui est aussi le vôtre.

Après la tempête de 1999, c’est grâce à l’exceptionnel élan de générosité de milliers de donateurs individuels que peu à peu le Parc a pu retrouver ses arbres disparus.
Actuellement, des Statues et des Bancs des Jardins sont sauvés des outrages du temps grâce aux nombreux dons individuels (de 150 € à 30 000 €).

Les châteaux de Versailles et de Trianon, le Domaine de Marie-Antoinette et les superbes Jardins qui les entourent ont besoin de votre soutien pour accompagner la réalisation de nombreux projets :
- restaurations d’œuvres, de décors, de salles,
- acquisitions d’œuvres et de mobilier,
- expositions temporaires,
- aménagements et équipements pour les visiteurs.


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(dans la limite annuelle de 20% du revenu imposable. En cas de dépassement, possibilité de reporter le bénéfice de la réduction sur les 5 années suivantes).

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Les jardins du château de Versailles "1e partie"

Les bosquets

  • Les bosquets de Versailles étaient autrefois appelés « chambres vertes ». Formés d’un véritable dédale d’allées, leurs grandes haies cachent des bassins, des jardins, des théâtres de verdure… créant ainsi un espace calme et intime, contrastant avec l’allée royale.
Bosquet des Bains d’Apollon
  • Liste des bosquets
    • Bosquet des Bains d’Apollon
    • Bosquet des Dômes
    • Bosquet de l’Encelade
    • Bosquet de la Reine (ancien Labyrinthe)
    • Bosquet de Fäh
      Lors de sa création par Le Nôtre en 1665, ce bosquet est d’abord conçu comme un simple labyrinthe, traditionnel dans le jardin à la française. Quelques années plus tard, il est enrichi d’un décor inspiré par Charles Perrault sur le thème des fables du conteur grec Ésope dont la statue posée sur un piédestal de rocailles encadrait avec celle de l’Amour qui lui faisait face (et qui tenait dans sa main le fil d’Ariane) l’entrée de ce bosquet « éducatif » ; en effet, les 39 fables illustrées par des fontaines disséminées dans le Labyrinthe étaient destinées à l’éducation du dauphin et choisies pour représenter chacune une étape vers la sagesse dont la forme du labyrinthe était le symbole de la recherche. D’un entretien difficile (les quelques 333 sculptures animalières étaient en alliage métallique peint "au naturel"), le Labyrinthe de Versailles fut supprimé en 1778 pour laisser place à un jardin à l'anglaise en l’honneur de Marie-Antoinette, l’actuel bosquet de la Reine.
Bosquet de la Salle de Bal
    • Bosquet de la Salle de Bal (ou Bosquet des Rocailles)
      Ce bosquet est certainement le plus connu. Des gradins de verdure rappelant les déclinaisons des 100 marches encerclent une piste de danse. Des pierres meulières d’Île-de-France attachées sur les parois de ces gradins servent de cascades, accompagnant ainsi la musique par la mélodie de l’eau. Ce bosquet est décoré par des incrustations de coquillages et de lapis-lazuli en provenance de Madagascar. Après la mort de Le Nôtre, son successeur Jules Hardouin-Mansart remplace la piste de danse par une petite île. Le roi âgé de près de 70 ans ne danse plus.
    • Jardin du Roi
    • Bosquet des Trois Fontaines (restauré en 2004)
      Lors de sa restauration, les techniques anciennes ont été respectées. Ainsi les soudures ont été faites au plomb, à la louche, comme les artisans de l’époque de Louis XIV.
    • Bosquet de l’Arc de Triomphe
    • Bosquet du Dauphin
    • Bosquet de la Girandole
    • Bosquet de la Colonnade
    • Salle des Marronniers
    • Bosquet du Rond Vert
      (ancien théâtre d’Eau) le théâtre d'eau était composé d'une multitude de jets d'eau de sculpture de plantes taillées et de fontaines. C'était le bosquet préféré de Louis XIV. Mais en raison de son cout d'entretien ce bosquet était aussi le plus cher. C'est pour raison d'économie que Louis XV supprime les fontaines. Il faudra attendre Louis XVI qui au cours de la nouvelle plantation du parc en 1774-1775 va modifier le tracé du bosquet et lui donner un nouveau nom celui du bosquet du rond vert en raison de sa pelouse centrale de forme arrondie. Ce bosquet est aussi composé d'un bassin orné d'une sculpture représentant des enfants jouant avec des fleurs le seul élément subsistant du théâtre d'eau. En 1999 le bosquet a été ravagé par la tempête de 1999 à 90%. Aujourd'hui ce bosquet n'a pas encore été restauré et sert de décharge pour les spectacles de Versailles.
    • Bosquet de l’Étoile
      C'est le premier bosquet fait par Le Notre à Versailles ; le dessin de ce bosquet est de forme pentagonale d'où son nom. Il était orné d'une fontaine qui contenait une petite montagne d'où jaillissaient onze jets d'eau. Lorsque Mansart devint jardinier de Versailles à la place de Le Notre. Celui ci supprima la fontaine et fit tracer une allée qui coupait ce bosquet de part en part. Ravagé par la tempête de 1999 ce bosquet attend une replantation et une restauration comme le bosquet du rond vert.

Les bassins et les fontaines

Bosquet des bains d’Apollon, jardins de Versailles
  • À l’époque du Roi Soleil, les jardins en comptaient près de 2000 ; aujourd’hui, seules 1700 sont en activité, notamment les jours des Grandes Eaux Musicales.
  • L’alimentation en eau des bassins constituait un grand défi au XVIIe siècle. 30 kilomètres de canalisations en plomb ou en fonte couraient sous le parc. Un réservoir se trouvait sur les toits plats du château. L’eau coulait grâce à la gravité vers les jardins situés en contrebas. D’autres réservoirs se trouvaient sous les terrasses. Tout un système d’aménagements hydrauliques, appelé la rivière du Roi Soleil fut créé pour apporter l’eau nécessaire à partir des étangs voisins. Le barrage sur la Bièvre avec les Etangs de La Minière était une autre source d’approvisionnement. Louis XIV ordonna même de détourner l’Eure, mais son projet avorta à cause de la guerre. La machine de Marly, constituée de 14 roues à aubes, permit d’acheminer l’eau de la Seine vers les bassins versaillais.
Bassin d’Apollon, jardins de Versailles

Trucs pour lutter contre les pucerons


Contre les pucerons noirs, laisser macérer un paquet de tabac pendant 24 h, ensuite vous filtrez et vous y ajoutez dans le litre obtenu, 15 dc de vinaigre et 15 dc de savon, vous vaporisez.
Pilou
Plantez dans le pot de vos plantes vertes, des allumettes, la tête dans la terre. Le soufre contenu dans cette dernière sera funeste aux pucerons.
Marie
Pulvérisez vos rosiers avec une "potion" préparée avec des feuilles de lierre macérées dans de l'eau pendant quelques jours. Vous éviterez les pucerons
J'avais des pucerons dans mes plantes ( beaucoup ) on m'avait dit de mettre de l'eau mélangé a de l'huile d'olive, ce que j'ai fait et ... ça a marché, plus un seul puceron, en + cela a nourrit mes plantes ! Essayez !
Panpan
J'ai testé la dissolution d'une cuillère à soupe de savon noir dans un litre d'eau à renouveler tous les 15 jours environ et cette année je n'ai pas été envahi comme les années précedentes
paddy
Pour éviter que les fourmis ne grimpent sur vos arbres (fruitiers) et qu'elles ne commencent à faire des élevages de pucerons, vous prenez des attrapes mouches gluants (vous savez ces lianes gluantes que l'on accrochent au plafond de la marque Baygon en général) et vous les punaisez sur le tronc en mettant des gants, elles viendront s'y coller et n'envahiront plus vos arbres.
Dany Wall
Quelques paillettes de savon de Marseille dans votre pulvérisateur et pulvérisation quotidienne sans risque - effet garantie et pas de pollution.
Alain de Toulouse
Pour éradiquer l'invasion des pucerons dans mon jardin sans nuire aux autres insectes (abeilles, papillons...) j'utilise une décoction de feuilles de rhubarbe. Couper 500g de feuilles de rhubarbe en lanières, les faire macérer dans 5l d'eau froide pendant 24h. Ensuite faire bouillir le tout 30' laisser refroidir puis filtrer le liquide. Conserver dans des bouteilles au noir. Ce liquide contient un acide qui paralyse les pucerons et les tue. Bien plus efficace que la plupart des produit chimique.
Emmanuelle
Mon truc c'est contre les pucerons, il faut récupérer de la cendre de cigarette et la mettre dans l'eau bouillante, laissez refroidir puis pulvérisez
Loutch
Contre les pucerons de rosiers planter de la sarriette et ils disparaîtront a jamais.
Baudoin
Contre les pucerons et tous autres insectes nuisibles, faire macérer 50 g de tabac dans 1 litre d'eau, pendant 15 jours, filtrer le tout et diluer 1 pour 10 (soit ici, 10 litres d'eau). ATTENTION, si vous ne respecter pas la règle de dissolution(ex : 2/10), vous obtiendrez un anti-herbe puissant et bio (de + en + fort suivant que vous ne respecter pas la dissolution). Durée de validité : 2 mois
Robert SOVET
Contre les pucerons mettre quelques feuilles de rhubarbe dans une chaudière d'eau laisser quelque jours (3 ou 4) et vaporiser sur les plantes affectées.
Liette
Pour éviter d'avoir des pucerons dans les tomates, ou dans tout autre légumes ou même les fleurs, vous semez des graines de capucines. Celles-ci attirent les pucerons et vos légumes ou vos fleurs en seront préservés.
Nadine (Nantes)
Si vous êtes à cours de produits contre les pucerons, plantez des allumettes (aux 2/3) dans vos pots de fleurs , le bout rouge dans le sol. Le souffre qui s'en dégage vous en débarrassera.
Aurélie
Pour rapidement éliminer les pucerons sans produit chimique , pulvériser de l'eau a laquelle vous aurez ajouté quelque gouttes de produit vaisselle . C'est très efficace et économique !
Kevin Theodore
Vaporiser de l'eau savonneuse sur les pucerons (garantit !)
timon
Contre pucerons et aleurodes, la décoction de feuilles de tomates froide à laquelle je rajoute une cuillère à soupe d'alcool et une de savon liquide.
pat
Contre les pucerons tamiser de la cendre de bois et poudrer les plantes.
Marc Geradon
Pour éviter d'avoir des pucerons sur ses plants de fleurs parfumées, il faut mettre une gousse d'ail ou d'oignon en terre à côté de chaque plan de fleurs.
Serge
Faire macérer de l'ail (compter 6 gousses par litre) deux jours dans une bouteille d'eau. Diluer avec de l'eau, ajouter 3 gouttes de liquide vaisselle (pour dé-imperméabiliser les pucerons). Vaporiser les plantes atteintes (répéter 2 jours plus tard)
Mimijuste
Pour éliminer les pucerons, ajouter un peu de vinaigre dans votre pulvérisateur d'eau. Tout comme le savon de Marseille râpé, ces petits trucs restent naturelle et infaillible. J'ai testé !
Tina
Le marc de café éloignera les pucerons de vos rosiers.
flo
Commencez par pincer la jeune pousse pleine de pucerons et brûlez-la.
Ne jetez pas la taille des plants de tomate. Laissez la macérer 48H dans de l'eau et récupérez cette eau qui est un anti puceron naturel
Contre les pucerons (bio), comme déjà décrit, faire macérer des mégots plusieurs mois, un peu avant l'apparition ou au début de leur arrivée, filtrer et pressez les mégots pour ne conserver que le jus, mettre dans le pulvérisateur, ajouter 3 cuillères à soupe d'essence de térébenthine(pas de white spirit), ajouter 1 verre d'huile d'olive, mélanger énergiquement et pulvériser recto verso en agitant souvent le pulvérisateur, efficace 3 mois s'il ne pleut pas trop.
Raymond
Je mets à macérer des mégots de cigares (de préférence du Havane !) et je récupère un jus très concentré que je vaporise sur les tiges atteintes.
Henri Appert
Pour me débarrasser des pucerons, des mouches blanches etc....... , je fais macérer dans de l'eau de pluie, des orties, et, ce pendant 15 jours, je filtre, et je pulvérise sur les plantes et les fleurs, les légumes, mais car il y a un mais, il faut répéter l'opération tous les 15 jours, surtout en période chaude.
Coque Louis
Pour éliminer les pucerons dans votre jardin, faire bouillir des feuilles de rhubarbes (comme si c'était des épinards) puis passer au tamis attendre que l'eau refroidisse transférer dans un arrosoir et arroser votre jardin
jean.marcil4ATsympatico.ca
Contre les parasites du rosier (pucerons), répandez du marc de café au pied de la plante. C'est très efficace.
Pour éviter que les pucerons coupent radicalement votre plant, entourez la tige maîtresse avec du papier journal jusqu'aux premières feuilles. Plantez.
lisonyouppi
Mélanger dans un pulvérisateur de l'eau et du savon de Marseille. Passer ce mélange sur les feuilles dessus et dessous (rosiers, haricots).
Utilisez du tabac blond ( achetez-le en vrac en grandes surfaces ) laissez macérer 2 à 3 heures dans un sceau d'eau ( comptez 1 sachet de tabac pour le sceau ) ensuite pulvérisez !
laetitia ( bruxelles )
Utilisez le purin d'orties contre les pucerons.
En associant les oeillets d'Inde à vos plantes, vous tenez éloignés les pucerons.
Pulvérisez du talc ou de la cendre de bois.
Essayez les larves de coccinelles et en plus ça amusera vos enfants.
Claudine (source "aujardin.info")

la sécheresse



En dehors des mers, des lacs les plus vastes et des surfaces englacées ou enneigées, le cycle hydrologique entretient selon un rythme annuel l'alimentation en eau liquide de la surface terrestre grâce à un jeu de compensations entre deux processus contradictoires : d'un côté, l' infiltration d'eau liquide (ou liquéfiée) liée aux advections d' air humide , à la proximité de plans d'eau et cours d'eau, aux dépôts d'eau atmosphérique et surtout aux précipitations ; et de l'autre côté, l' évaporation (et la sublimation ) de l'eau répartie à travers cette même surface. Pareille évaporation n'atteint pratiquement jamais un état d'équilibre et peut être accélérée ou freinée par les plus ou moins fortes "résistances" que les composantes du milieu environnant opposent à la perte de l'eau superficielle : ces composantes sont d'abord l' air lui-même, en relation avec la vitesse du vent et les caractéristiques du sommet du couvert végétal ; puis le sol, dont le dessèchement fait obstacle à l'évaporation ; enfin et surtout, les différentes sortes de végétaux (du moins ceux pourvus de sève), qui génèrent un espace poreux entre le sol et l' atmosphère et qui régulent les pertes en eau dues à leur transpiration , principalement grâce au contrôle de l'ouverture d'organes microscopiques portés par leurs feuilles, les stomates .


Si puissante est la participation de la végétation dans son ensemble au processus d'évaporation en provenance de la terre ferme, que l'on a coutume d'appeler ce processus l' évapotranspiration ; celle-ci, comme les précipitations, est mesurable en millimètres de hauteur d'eau, équivalents à des litres par mètre carré. Alors, en un lieu et à un instant fixés, différents bilans peuvent s'établir entre les flux d'apport d'eau et d'évapotranspiration, respectivement pour l'air circulant près du sol, pour le sol lui-même et pour chaque sorte de plante qui le recouvre : de ces bilans se déduisent les quantités réelles d'eau que contiennent en ce lieu et à cet instant l'air, le sol et chaque sorte de plante, et ces quantités sont à comparer aux quantités maximales d'eau que pourraient respectivement contenir ces composantes de l'environnement, la différence entre deux quantités correspondantes mesurant le déficit hydrique relatif à la composante considérée. Lorsque sur une région donnée, au cours d'une période déterminée, le déficit hydrique relatif à une composante reste constamment supérieur à une valeur de référence, la situation climatique s'étant instaurée sur cette région durant cette période est une situation de sécheresse, relative soit à l'air, soit au sol, soit à telle sorte de plante ou à la végétation dans son ensemble (la valeur de référence est supposée décrire une situation proche des normales d'un point de vue climatologique, ou bien préférable d'un point de vue agronomique, quant à l'apport en eau dont bénéficie la composante environnementale).


Il existe ainsi de nombreuses qualifications distinctes de la sécheresse, du reste très corrélées, mais c'est la sécheresse relative à l'ensemble de la végétation qui caractérise le mieux ce genre de phénomène. Celui-ci, lorsqu'il est limité en durée et en intensité, n'est pas toujours préjudiciable à la vie des plantes, qui approfondissent alors leurs racines ou bien qui peuvent avoir besoin d'une période de temps sec à certains stades de leur développement ; au-delà, la disponibilité insuffisante en eau affecte le métabolisme végétal jusqu'à apporter le dommage et pour finir la destruction. En fait, la sécheresse est intégrée normalement à l'activité des zones très arides ; tout autres sont ses prolongements en climat tempéré , où des successions déterminées de déficits en précipitations aboutissent à des appauvrissements durables des nappes phréatiques. Une catastrophe d'un autre ordre affecte des milieux tropicaux tels que le Sahel, où les risques de désertification soulèvent les difficiles questions des "causes" de la sécheresse, de sa prévision climatique et de la réversibilité de ses effets sur l'environnement.

Prévoir le temps : observer, simuler, analyser

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Le temps qu'il fait à un endroit et à un moment donné dépend de l'état de l'atmosphère aux alentours et au-dessus de ce lieu. Il y a du vent si des mouvements rapides se produisent. Il fait chaud si la masse d'air provient des régions tropicales. Le ciel est nuageux si certaines couches de l'atmosphère sont saturées en humidité et chargées de gouttelettes d'eau.
Prévoir le temps en un point revient donc à déterminer à l'avance l'évolution d'un ensemble de variables physiques caractérisant cette parcelle d'atmosphère : pression, température, humidité, vent, teneur en eau liquide.


Qu'est-ce qu'un modèle de prévision du temps ?

C'est un ensemble complexe de programmes informatiques qui simulent le fonctionnement et l'évolution de l’atmosphère. Celle-ci est représentée par ses principaux paramètres (pression, vent, température, humidité) en une multitude de points. Ce maillage est constitué d’une grille horizontale et d’un certain nombre de niveaux verticaux entre le sol et 60 km d’altitude. La distance horizontale entre deux points de grille correspond à la "maille" du modèle.

Pour effectuer une prévision du temps, le modèle détermine l’état présent de l’atmosphère en intégrant le maximum d’observations effectuées en permanence et dans le monde entier par les stations météorologiques, les bouées dérivantes, les satellites, les radiosondages … Par des calculs complexes, les mesures sont affectées à chaque point de grille. Puis, à l’aide de la mécanique des fluides et de la thermodynamique, le modèle procède au calcul de l’état prévu de l’atmosphère à différentes échéances. Réduire la maille, la distance entre deux points, permet de mieux représenter l’atmosphère dans son ensemble et les phénomènes qui l’affectent. Mais cela nécessite aussi de disposer d’une puissance de calcul accrue.

Une expertise humaine indispensable

Les simulations du modèle sont ensuite analysées par un prévisionniste spécialisé qui connaît à la fois le climat régional et les limites du modèle. Il ajuste, modifie et traduit les résultats du modèle en termes de temps observable, comme la durée et l'intensité des précipitations, les températures minimales et maximales, l'apparition d'orages, de rafales de vent ou de brouillards. Cette expertise humaine est indispensable notamment pour prévoir les phénomènes météorologiques aux échéances les plus brèves (de quelques heures à un ou deux jours).

Pourquoi utiliser un modèle global pour prévoir le temps en France ?

Les phénomènes météorologiques s’étendent de l’échelle planétaire à quelques centaines de kilomètres, voire quelques mètres. Tous ces phénomènes interagissent et certains, comme les perturbations atmosphériques, se déplacent très rapidement autour du globe. Afin de prévoir le temps qu’il fera dans les 5 prochains jours en France, il est donc nécessaire d’observer, puis de simuler les conditions météorologiques sur l’ensemble de la planète.


Régions sur lesquelles des observations sont nécessaires pour réaliser des prévisions
à échéance de 24h, 72h et 120h (5 jours) sur la zone centrale Z


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dimanche 9 mai 2010

les jardins d'Alhambra


Au XIIIème siècle, cette citadelle mauresque dominait tout Grenade. Aujourd'hui elle permet au visiteur de déambuler pendant des heures entre les patios fleuris et un système complexe de points d'eau, qui sont très rafraîchissants en plein cœur de l'été. Les jardins s'étendent derrière les bâtiments somptueux, jusque sur le flanc de la colline voisine. Il existe plusieurs cours, dont certaines sont dénuées d'ornements complexes, comme la cour des Myrtes, dont la simplicité et la beauté sont frappantes. Ici, les jardins du Generalife au cœur de l'Alhambra, constituaient à l'époque la résidence d'été des sultans.

l'araignée rouge (2e partie)


A 15°C, le développement est le suivant :

14,5 jours oeuf

6,5 jours larve

5,5 jours protonymphe

6,5 jours deutonymphe soit 33 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 3,5 jours pré-oviposition soit 36,5 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 20°C, le développement est le suivant :

6,75 jours oeuf

2,75 jours larve

2,25 jours protonymphe

3 jours deutonymphe soit 14,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 1,75 jours pré-oviposition soit 16,5 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 30°C, le développement est le suivant :

2,75 jours oeuf

1,25 jours larve

1,25 jours protonymphe

1,5 jours deutonymphe soit 6,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 0,5 jours pré-oviposition soit 7,25 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

Une colonie d'araignées rouges se compose de 75% de femelles et 25% de mâles. Les mâles traînent aux alentours des femelles déjà durant le dernier stade du développement de celles-ci. Dès que la femelle a atteint son stade adulte, un mâle s'accouple avec elle. Un seul accouplement suffit pour fertiliser tous les oeufs, et la femelle fertilisée déposera des oeufs jusqu'au terme de sa vie. Une femelle non fertilisée déposera quand même des oeufs, mais ceux-ci produiront uniquement des mâles, alors qu'une femelle fertilisée déposera des oeufs produisant aussi bien des femelles que des mâles.

Suivant la température, cela prend d'un demi-jour à trois jours et demi à la femelle devenue adulte pour qu'elle commence à déposer des oeufs. Le nombre d'oeufs qu'elle déposera par jour et le nombre de jours pendant lesquels elle produira des oeufs dépend de la température, du taux d'humidité, de la nourriture de la plante et du nombre d'expositions aux produits pesticides. Sous des conditions favorables, une femelle peut déposer plus de 100 oeufs au cours de sa vie.

Grâce à son développement rapide, à son haut taux de reproduction et à sa facilité d'accoutumance, l'araignée rouge développe rapidement des résistances aux accaricides.

Lorsque les circonstances environnementales ne lui sont pas favorables, une femelle adulte est capable d'entrer en diapause (sorte d'hibernation). Ces circonstances peuvent être un raccourcissement brutal de la durée journalière d'exposition à la lumière, baisse importante de la température ou disparition ou détérioration de la nourriture à disposition. Dans ces cas-là, une fois les femelles adultes, elles deviennent rouge-orangées en trois à cinq jours. Une fois qu'elles ont été fertilisées, elles hibernent à des endroits cachés ou protégés, pas forcément sur les plantes elles-mêmes. Elles ne mangent pas durant cette période et ne déposent pas d'oeufs. Dès que les circonstances s'améliorent, (par exemple avec l'arrivée du printemps), les femelles redeviennent actives et recommencent à déposer leurs oeufs.

Dommages occasionnés :

Les larves, les nymphes comme les adultes causent des dommages aux plantes en en mangeant les tissus et la sève. Cela est le plus apparent à la surface des feuilles lorsque les parasites ont percé les cellules de la plante pour en sucer le contenu. Ces cellules tournent alors au jaune et sur certaines plantes, le dommage causé est visible à la surface des feuilles qui présentent de ce fait de petits points blanc-jaunes. Très atteinte, une feuille peut virer complètement au jaune, voire sécher et tomber. Avec beaucoup de feuilles atteintes, la plante peut même éventuellement mourir.

Les nymphes et les adultes produisent également des toiles. Lorsqu'un grand nombre d'araignées rouges est présent, la plante peut se trouver complètement recouverte de toiles qui sont grouillantes d'araignées rouges.

Dans les grandes lignes, les effets sont les suivants :

destruction et disparition de la chlorophylle dès 30 % de dommages

(suivant les plantes) les substances injectées par les araignées rouges dans la plante sont toxiques et nous ne savons pas encore quels effets ils ont précisement sur le corps humain les substances actives de la plante sont diminuées, voire détruites. Perte de potentiel.

L'usage régulier de pesticides peut empêcher le bon fonctionnement des ennemis naturels. Le contrôle climatique peut aussi inhiber l'efficacité des ennemis naturels. Les plantes traitées avec des pesticides qui ne sont pas entièrement fabriqués à base d'éléments biologiques ne devraient pas etre consommées.

Une infestation d'araignées rouges peut avoir différentes causes. Lorsqu'une plante est très infestée, certaines araignées rouges tombent sur le sol, s'éparpillent et bougent jusqu'à trouver une nouvelle plante à coloniser. Elles peuvent aussi se déplacer le long des fils de soie qu'elles ont elles-mêmes produits et qui peuvent être dispersés par les mouvements de l'air. Par ailleurs, elles peuvent etre dispersées par du matériel infecté ou même par les habits ou autres objets. Malgré ces opportunités de se disséminer, les araignées rouges sont souvent trouvées en des points particuliers dans une serre.

TETRANYCHUS CINNABARINUS

(Araignées carmins)

Tetranychus cinnabarinus, l'araignée carmin, ressemble fortement à l'araignée rouge. Il reste beaucoup de questions en suspens, mais il apparaît clair qu'il y a une forte relation génétique entre les deux espèces. Leur cycle de vie est plus ou moins le même, à tel point qu'il est difficile des les distinguer.

Le dommage causé par l'araignée carmin peut être encore plus sévère que celui causé par l'araignée rouge. Juste quelques spécimens peuvent occasionner un dommage considérable et donner à la plante la même apparence que lors d'une déficience en magnésium. Les feuilles du haut sont les premières infestées. Très vite, des points blanc-jaunes apparaissent sur les feuilles qui deviennent ensuite nécrotiques. Les points blanc-jaunes peuvent aller jusque sur les tiges des feuilles. Des striures foncées peuvent apparaître sur les tiges, sauf sur la tige centrale et les grosses principales. Les dommages sont causés par la substance injectée par l'araignée dans la plante lorsqu'elle se nourrit de sa sève.

Le prédateur naturel de l'araignée carmin est le même que celui de l'araignée rouge : Phytoseiulus persimilis.

PHYTOSEIULUS PERSIMILIS

(Ennemi naturel de Tetranychus)

Phytoseiulus persimilis a été accidentellement importé en Allemagne dans des pousses d'orchidées en provenance du Chili en 1958 et a trouvé son utilité grâce à un travail de recherche.

Cette araignée prédateur descend de l'ordre des Acariens et de la famille des Phytoseiidaes. Phytoseiulus persimilis permet le contrôle biologique de Tetranychus urticae dans de nombreuses plantations.

Cycle de vie et apparence :

Le cycle de vie de Phytoseiulus persimilis est identique à celui de l'araignée rouge : pose de l'oeuf, larve, premier stade nymphal (protonymphe), deuxième stade nymphal (deutonymphe), araignée adulte. Contrairement à Tetranychus urticae, Phytoseiulus persimilis n'a pas de période de repos lors des stades larvaire et nymphaux.

Les oeufs sont ovales et sont déposés à proximité d'une source de nourriture. Juste après avoir été déposés, ils sont roses et transparents, mais plus tard, il deviennent foncés. Ils diffèrent des oeufs de l'araignée rouge en taille et en couleur, par rapport auxquels ils sont environ deux fois plus gros.

La larve a trois paires de pattes. Elle ne mange pas et reste inactive si elle est dérangée.

Une fois la protonymphe emmergée de la larve, elle arbore quatre paires de pattes. Elle se met à manger presque immédiatement. Ainsi que durant le stade deutonymphal, elle est constamment à l'affût de proies.

La taille de l'adulte est plus ou moins semblable celle de l'araignée rouge adulte. Il est d'un rouge lumineux et est très actif, spécialement à des hautes températures.

Temps de développement et reproduction :

Dans des circonstances normales, Phytoseiulus persimilis a besoin de moins de temps pour son développement que Tetranychus urticae.

A 15°C, le temps de développement est le suivant :

8,5 jours oeuf

3 jours larve

4 jours protonymphe

4 jours deutonymphe soit 19,5 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 5,5 jours pré-oviposition soit 25 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 20°C, le temps de développement est le suivant :

3 jours oeuf

1 jour larve

1,5 jours protonymphe

1,5 jours deutonymphe soit 7 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 2 jours pré-oviposition soit 9 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf

A 30°C, le temps de développement est le suivant :

1,5 jours oeuf

0,5 jour larve

0,75 jour protonymphe

0,75 jour deutonymphe soit 3,5 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'oeuf

+ 1 jour pré-oviposition soit 4,5 jours jusqu'au dépôt du premier oeuf.

La température, ainsi que le taux d'humidité influencent le temps de développement. Phytoseiulus persimilis est plus sensible que Tetranychus urticae aux températures dépassant 30°C, le contrôle biologique de l'araignée rouge devient alors problématique.

Un taux d'humidité de 60% ou moins a un effet négatif sur l'éclosion des oeufs et le temps de développement.

Phytoseiulus persimilis s'accouple habituellement quelques heures après avoir atteint le stade adulte. La femelle s'accouple souvent plusieurs fois.

Le taux de mâles est de 20% par rapport à 80% de femelles formant la colonie.

Une femelle qui s'est accouplée peut déposer des oeufs pour le reste de sa vie, alors qu'une femelle non fertilisée ne déposera pas d'oeufs. Le nombre d'oeufs qu'une femelle dépose par jour dépend des facteurs environnementaux, tels que la température, le taux d'humidité et le nombre de proies. Elle reste apte à déposer ses oeufs jusqu'à sa mort, et le nombre maximum d'oeufs déposés dans le courant de sa vie est d'environ 60 à une température d'entre 17°C et 28°C.

Grâce à son développement plus rapide, Phytoseiulus persimilis est un bon prédateur de Tetranychus urticae. Parfois même, les araignées prédateurs sont trop actives, mangent toutes les araignées rouges et meurent faute de nourriture.
A 20°C araignées rouges prédateurs
longévité 18 jours 30 jours
oeufs par femelle 38 53
oeufs par jour par femelle 2,5 2,5
taux mâles-femelles 1 : 3 1 : 4
A 26°C
longévité 19 jours 36 jours
oeufs par femelles 144 60
oeufs par jour par femelle 8 3
taux mâles-femelles 1 : 3 1 : 4

Comportement du prédateur phytoseiulus persimilis :

La femelle Phytoseiulus persimilis se nourrit de Tetranychus urticae à tous stades. La larve ne mange pas, mais la nymphe mange les oeufs, les larves et les protonymphes de l'araignée rouge. Le nombre de proies mangées dépend du nombre de proies et de prédateurs, de la température et du taux d'humidité.

Lorsque la température augmente, la consommation des araignées rouges augmente aussi. Cependant, Phytoseiulus persimilis est sensible aux températures supérieures à 30°C. A plus de 30°C, elle peut même arrêter de manger. La meilleure température pour un bon contrôle de l'araignée rouge se situe entre 15°C et 25°C. A 20°C, une araignée prédateur adulte peut tuer cinq araignées rouges adultes ou vingt jeunes larves ou oeufs. L'activité du prédateur et le nombre de proies tuées augmente lorsque le taux d'humidité diminue, mais il faut alors noter qu'avec moins de 60 % de taux d'humidité, le temps de développement et l'éclosion des oeufs sont ralentis.

Etant donné que le temps de développement de l'oeuf au stade adulte est à peu près deux fois plus rapide chez le prédateur, sa population va rapidement augmenter alors que celle de l'araignée rouge va rapidement décroitre.

Les femelles Phytoseiulus persimilis en particulier sont de bons prédateurs d'araignées rouges. Elles utilisent la nourriture pour leur propre métabolisme, mais principalement pour la production de leurs oeufs. Une femelle peut déposer jusqu'à cinq oeufs par jour jusqu'à un total de poids identique à son propre poids.

Phytoseiulus persimilis est presque complètement dépendant de Tetranychus urticae en ce qui concerne sa nourriture. Cette araignée prédateur se nourrit des araignées du genre Tetranychinae. S'il y a pénurie de proies, Phytoseiulus persimilis se nourrit alors de ses propres rejetons. Lorsqu'il n'y a plus de nourriture du tout, elle peut survivre quelques temps dans de l'eau et du miel. Cependant, la reproduction cesse dans ce cas-là.

Comportements de recherche et distribution dans la plantation :

Les opportunités pour Phytoseiulus persimilis de se répandre et de trouver une nouvelle colonie de proies dépend de l'environnement, de la distribution des proies et de leur densité et du nombre de toiles d'araignées. La densité des plantes est egalement très importante. Quand une plante infestée en touche une autre, l'araignée prédateur peut aussi facilement passer d'une plante à la suivante.

Lorsque la densité des proies est relativement faible en comparaison à celle des prédateurs, les adultes s'éparpillent pour chercher de nouvelles sources de nourriture. Par contre, les nymphes restent au même endroit et mangent toute proie qu'elles trouvent sur place.

L'araignée prédateur se répand ainsi plus facilement à travers une plantation que l'araignée rouge

Les dommages causés par l'araignée rouge, ainsi que les toiles qu'elle produit, aident à la recherche de la proie par son prédateur. Phytoseiulus persimilis ne peut pas voir, mais est probablement guidé jusqu'à l'araignée rouge par l'odeur de ses toiles ou les dommages occasionnés sur les feuilles.

Contrôle biologique de l'araignée rouge :

L'araignée prédateur Phytoseiulus persimilis peut être utilisée pour contrôler l'araignée rouge Tetranychus urticae dans beaucoup de sortes de plantations. Dès que la première araignée rouge est détectée, l'introduction du prédateur peut commencer.

Le taux d'humidité ne doit pas être trop bas et la température doit être, pour obtenir les meilleurs résultats, régulièrement aux alentours de 20°C. Ainsi l'araignée prédateur peut garder le contrôle de l'araignée rouge durant toute l'année.

Présentation :

L'araignée prédateur Phytoseiulus persimilis est fournie en bouteilles-spray, ce qui permet une répartition efficace dans la plantation, ou en sachets papier qui peuvent être facilement attachés à la plante. Ce second système est particulièrement recommandé pour le contrôle de l'araignée rouge en serre.