Moyennée sur la France, la température du printemps (mars-avril-mai) est proche de la normale, avec une anomalie positive de 0,2 °C. Cette douceur relative a été observée malgré des mois de mars et mai plus frais que la normale.
Ce printemps 2010 a présenté des cumuls déficitaires sur la moitié nord et l'ouest du pays. En revanche, les précipitations ont dépassé les moyennes saisonnières dans le Sud-Est, à l'exception de la Côte d'Azur et des Alpes du Sud.
L’ensoleillement a été supérieur à la moyenne sur la plus grande partie du pays sauf sur le quart sud-est. Le soleil a été particulièrement généreux sur la Basse-Normandie où les excédents ont approché une fois et demie la normale.
Le printemps mois par mois
Mars
Malgré une troisième décade chaude, la température moyenne sur la France a affiché un léger déficit (–0,3 °C) par rapport à la normale en mars.
La pluviométrie de ce mois s'est montrée contrastée. Les cumuls mensuels se sont en effet avérés déficitaires du Finistère à la baie de Seine, du Nord – Pas-de-Calais à l'Alsace ainsi que sur le sud de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, le déficit atteignant jusqu'à 50 % sur ces régions. En revanche, les cumuls ont affiché un large excédent sur le Languedoc–Roussillon et la Provence, atteignant deux fois la normale. Un épisode neigeux s'est déroulé du 7 au 9 d'abord en Provence, gagnant ensuite Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.
La durée d’insolation a été excédentaire sur la moitié nord de la France, en particulier sur la Normandie. Le quart sud-est a, au contraire, été déficitaire.
Avril
La température moyenne mensuelle s'est montrée très douce avec une anomalie positive de +1,7 °C par rapport à la normale, grâce à une dernière semaine très chaude. Ce sont surtout les températures maximales qui contribuent à cet excédent. Ce mois d'avril 2010 se classe ainsi parmi les plus chauds depuis 1950, mais loin derrière 2007 (+4,3 °C) ou encore 2009 (+2,0 °C).
La pluviométrie d'avril a connu un déficit généralisé sur l'ensemble du pays, avec localement des cumuls inférieurs à 30 % de la normale. Les cumuls mensuels les plus faibles sont localisés de la Gironde à la Lorraine, de la Normandie à l'Île-de-France, sur le Nord, le Languedoc et la Côte d'Azur.
La durée d'insolation s'est montrée partout excédentaire. L'ensoleillement a été très généreux dans le Nord-Ouest, atteignant une fois et demie à deux fois la moyenne en Bretagne, Normandie et sur les Pays de la Loire.
Mai
En raison d'une fraîcheur omniprésente durant les deux premières décades du mois, les températures moyennes ont connu une anomalie de –0,7 °C. Il faut remonter à 1996 pour rencontrer un mois de mai aussi frais. De nombreux records de froid ont été battus le 4 et le 5 dans la moitié sud.
Le mois de mai a été généralement sec à l'ouest d'une ligne Bordeaux-Charleville-Mézières et, dans une moindre mesure, sur le Limousin et de la Champagne à la Franche-Comté. Par endroits, les précipitations n'atteignent pas la moitié de la normale. Au contraire, des excédents sont observés de Midi-Pyrénées au Languedoc-Roussillon, sur le Sud-Est où les cumuls dépassent une fois et demie à deux fois la normale.
L'ensoleillement a été déficitaire de l’Est au Limousin, tout particulièrement sur l'extrême nord-est où la durée d'insolation a été à peine supérieure à la moitié de la moyenne. En revanche, le soleil s'est montré plus généreux de la Normandie aux Pays de la Loire.
Tableaux de valeurs records de températures
Deux épisodes neigeux ont affecté le sud de la France au cours de ce printemps 2010.
Le premier a débuté le 7 mars, le second le 4 mai.
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